estomacs à 2 pattes

Fais pas l'andouille, dit son copain

Les contrôles horeca viennent de révéler que 9 établissements sur onze étaient en infraction avec la loi, à Binche. Il s'agissait principalement de travailleurs au noir (ils en ont trouvé 11, dont deux étudiantes vraiment sous-payées).

Je me demande à quelle fréquence ces établissements sont contrôlés : hygiène, sécurité, fisc ?

Voyons, qui parmi nous a tenu une sandwicherie ?

Hé, hé...

Tiens ! Il se cache, l'infâme G. !

En fait, c'est assez bizarre les contrôles, hormis ceux qui sont fait sur dénonciation évidemment.

Prenons au hasard, une sandwicherie de ma connaissance. Celle-ci était située dans un petit village qui comportait alors plusieurs établissements.
La dite sandwicherie, de même que d'autres établissements bien renommés pour leur hygiène et leur respect des normes sanitaires étaient contrôlés régulièrement aumoins une fois l'an.
Dans ce même village, quelques établissements, notoirement laxistes n'ont jamais été visités.
Bien entendu, c'est le fruit du hasard, rien à voir avec une éventuelle paresse du visiteur dont on pourrait soupçonner qu'il préfère em* les gens chez qui il n'y a rien à faire que ceux chez qui il serait urgent de faire une visite, un rapport, éventuellement une fermeture.

Autre remarque non dénuée de fondement, les règlement sont édictés par des crétins parqués dans des bureaux qui n'ont aucune connaissance ni du milieu, ni du travail, ni des réalités quotidiennes des entreprises visitées. Ils ne semblent pas non plus prendre en compte le fait que le budjet aménagement est différent dans une entreprise qui fait 2M de CA annuel et dans une qui en fait 100x plus.
Donc, certaines règles sont tout simplement inaplicables parce que leur coût représente plusieurs années de CA pour les petites entreprises.

Quelques exemples concrets d'aberration :
1) une grange faisant partie du bâtiment qui abrite l'établissement. Dans cette grange, une chambre froide et quelques congélateurs, le tout ne contenant que des produits dans leur emballage de transport et de stockage.
Les murs sont en pierre, on voit le toit, etc. Le mur extérieur fait 13.50m et le faîte est à 8m, soit une surface pour ce mur de ± 90 m², sans compter les autres murs, la toiture, etc.
Réflexion du visiteur de l'AFSCA : "il faudra carreler tout ça". Budjet ± 5.000 €
soit 10% du CA. Ce visiteur à fini par addmettre que passer les caisses dans cette grange n'était pas moins "sanitairement correct" que de les ballader en camion.

2) comptoir-frigo contenant chacuterie et crêmerie, comme cela se fait (faisait) partout.
Remarque du visiteur de l'AFSCA : "il faudra séparer les oeufs du jambon, sinon ils risquent de le contaminer". Bel exemple d'incompétence !
D'une à 4° les bactéries sont inactives, il n'y a donc aucun danger de contamination, de deux si l'un pouvait contaminer l'autre ce serait plutôt pour les oeufs qu'il faudrait avoir des craintes. En effet, les oeufs, issus de la filière "industrielle" sont lavé et "décontaminé", alors que le jambon est un véritable nid à bactéries, tests à l'appui.
On va en rester là, les exemples sont innombrables, mais tous du même tonneau.

Tout cela pour dire qu'on n'est pas protégés du tout malgré les différents organismes. Non seulement à cause de leur incompétence, de l'inanité de certains règlements, mais également du manque de moyens et de personnel.

En même temps, on ne va pas non plus stériliser tout ce qu'on mange !
En Inde, sans les laver et malgré les nombreuses mises en gardes j'ai mangé du raisin et des pommes, bu l'eau du robinet, acheté (et mangé) des beignets à des étals dans la rue. L'hygiène, d'accord, mais à trop en faire, on fragilise les gens.

grumpythedwarf a écrit:Hé, hé...

Tiens ! Il se cache, l'infâme G. !

Très intéressant, Guardianichou !
Et Flo itou, j'ai bu de l'eau du robinet en République Dominicaine et j'ai été malade, légèrement, mais tout de même.

Rien de ce qui s'avale ne m'a jamais rendue malade : je dois être immunisée ! Et d'ailleurs je ne pense même pas que ça pourrait être nocif.

Floréane a écrit:Rien de ce qui s'avale ne m'a jamais rendue malade : je dois être immunisée ! Et d'ailleurs je ne pense même pas que ça pourrait être nocif.

Idem.
Mais n'est-ce pas du au fait que dans notre jeunese on était moins préoccupé par l'hygiène almentaire ?

Certes, il ne faut pas abuser, mais là on va beaucoup trop loin.. On aseptise tout !
On finira par interdire le fromage au lait cru.

Le somment de connerie sanitaire a été atteint avec les pompes à détergent automatiques ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Parce que en poussant sur la pompe, on transfère des bactéries (dans les deux sens).
Ouai ? Et après ? Quand on pousse sur le distributeur de savon liquide c'est bien pour se laver les mains non ? Donc, on fait quoi après avoir "chargé ses mains en bactéries provenant de la pompe" ? On les lave !
Le pire c'est le nombre de gogos qui achètent ces trucs-là.
Et une marque célèbre fait même du savon anti-bactérien pour alimenter ses pompes.
C'est d'une imbécilité... C'est consternant !

C'est le mot : consternant !
Je me souviens que ma mère poussait de hauts cris parce que je ne stérilisais pas les biberons de mon fils : une stupidité ça aussi. Il suffit qu'ils soient propres et basta. Avec ce genre de bêtise, on a des enfants tout le temps patraques qui choppent la première bactérie qui passe.
Après, chacun fait comme il l'entend, mais tous ces conseils font surtout les affaires des vendeurs de stérilisateurs, pastilles désinfectantes et autres gadgets à mon avis parfaitement inutiles.

Un bon savon de Marseille vaut toutes les pompes, y compris les pompes à merde.
On en fait un peu trop, c'est une façon de se laver la conscience des exactions "protégées" qui se commettent partout. Exemple, l'attribution des permis de constuire dans des zones classées à risque : monsieur le maire Machin, qui est bien avec le préfet, lequel est bien avec le ministre, lui-même ayant des intérêts immobiliers à droite et à gauche, et passez muscade. Avec tout ça, si tu veux ajouter une aile à ta maison sur ton propre terrain, ça te coûte la peau du cul.

Il faut bien qu'ils rentrent dans leurs fonds : ils donnent à Tartempion mais récupèrent sur Dugenou. Avec les intérêts.

Conclusion : je ne me lave plus et je couche sous les ponts.

J'aipassé ma jeunesse dans une ferme, au temps de la traite à la main.
On buvait du lait cru.
Jamais malade !
Trop d'hygiène nuit, c'est certain.

Et c'est bon, hein ?

Maintenant, on te mettrait en garde contre au moins 15 maladies infectieuses..
C'est comme ces cons de français qui atteignent quatre-vingt-dix ans...
Nous au moins, on arrive à nonante (ça fait moins vieux, non ?)

Aujourd'hui, ils vous vendent du lait en brique : moi je n'aime pas le lait mais mon fils me dit que c'est imbuvable, même entier. Pour trouver du lait frais, il faut se lever matin et payer le prix fort quand tu en trouves ! Ou élever une vache...

Quand j'étais gosse, on avait du vrai lait et ma mère récupérait la crème qui se formait sur le dessus du pot. Elle en faisait des gâteaux genre 4/4 dont je n'ai jamais retrouvé le goût merveilleux

grumpythedwarf a écrit:J'aipassé ma jeunesse dans une ferme, au temps de la traite à la main.
On buvait du lait cru.
Jamais malade !
Trop d'hygiène nuit, c'est certain.

Tiens, ce fut mon régime, aussi, quand j'étais un petit drôle d'altitude : lait cru, jambon sec, oeufs au poulailler, viande de mouton chez l'éleveur. Jamais malade non plus, et des os d'airain, grâce au calcium.
Du reste, ça n'a pas changé : là-haut dans la montagne, on vit autrement.

Voilà. Et les fruits on les prenait sur l'arbre ou à son pied, les légumes dans le jardin, le beurre était baratté à la ferme d'à côté, les confitures mitonnaient sur le fourneau, les truites et les écrevisses venaient de la rivière et il n'y avait pas de fraises en février...
Tout ça se perd. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Tu n'imagines pas le nombre de truites que j'ai pêchées dans le gave d'Ansabère. J'avais sept ou huit ans, on les prenait à la mouche, j'étais à mi-cuisse dans l'eau avec mes grosses bottes de caoutchouc et quand je sortais une truite, je m'exclamais de ma grosse voix (j'étais un de ces enfants qui ont des voix très sonores) : oh, papounet (papounette), j'en ai aingkor une, putevierge ! Elle est grausse comme la biteu du curé ! Tout ça en roulant les "r", ce qu'heureusement j'ai perdu ensuite.

Je vois qu'on t'a correctement élevé Pimbi Chez nous on dit pute borgne, ce qui me paraît un chouia plus logique !!

Des souvenirs comme ça, bientôt plus personne n'en aura... Les mômes passent leurs journées à "écrire" des sms ou l'oreille vissée au portable, ils mangent du poisson carré, des légumes sous vide, n'ont jamais vu une vache sauf à la télé, se voient offrir des jouets si sophistiqués qu'il faut sortir de Saint Cyr pour les faire fonctionner, exigent d'avoir des fringues de marque, une mère comme les filles des magazines, un père qui gagne plein de fric... Ce n'est pas leur faute : ils sont de leur temps et on ne choisit pas ses parents...

Surtout on ne choisit pas son époque.

On peut choisir de ne pas se faire totalement bouffer.

Uniquement où on aime

Ca, ça peut être problématique !

Pourquoi? Quand c'est bien fait....