Les vacances, c'est bientôt !

Naguère encore appelées les "congés payés"...
 
L’été ! Ca sent les vacances, le monoï et l’huile chaude (celle des frites, des grillades, des beignets, des moteurs, des corps mis à rôtir). Les vacances d’été puent l’huile.
 
Bref, ce petit inconvénient mis à part, c’est un petit break bien sympathique après toute une année à trimer, apprendre ou chômer, toute une année à jongler avec des horaires impossibles, à courir après le temps et l'argent, à se faire du mouron pour les études de l'aîné, les fréquentations de sa sœur et la santé du petit dernier... Bref, la galère habituelle !
 
Merveilleux de se retrouver 25 dans 0.5 m² à se disputer la place d’un drap de plage, de prendre dans la figure les ballons des mômes hystériques, dans les oreilles les braillements des radios. A la campagne, il y a les moustiques et les aoûtats qui voient affluer la source de leurs délices et à la montagne, on ramasse des papiers gras et des canettes vides tous les 3 mètres… et puis ça monte !
 
Mais qu’est-ce donc à côté de cette merveilleuse sérénité que confère la non-obligation de se lever matin (après 8 heures, on ne peut plus circuler mais bon…), de n’avoir pas de repas à préparer (ah, les restos bondés : têtards hurleurs, parents excédés, amoureux distants, seniors offusqués et additions salées), les pique-nique magiques (personnellement j’affectionne tout particulièrement le rosé tiède, la pizza ramollie et les sandwiches au sable), les soirées à la fraîche dans les campings où on apprend tout de la vie sexuelle de Fernand et Raymonde, où le beauf de service vocifère sa haine des Mohamed et autres voleurs de pain et d’ouvrage, et d’où les jeunes pas encore trop atteints se tirent en douce dès la fin du dîner vers des ombrages accueillants. Fantastiques vacances obligées, promiscuités douteuses et imposées, « amis » parasites si piscine, touristes bruyants et  « souvenirs » aussi horribles que hors de prix, pluie malvenue qui cantonne aux musées ou au bar du coin… Et puis la corvée des cartes postales avec la coiffe bretonne, le champ de lavande conventionnels, ou carrément grivoises selon le destinataire
 
Liberté chérie oui mais… mais mamma veille au grain d’un œil chargé de haine et décoche des regards meurtriers à tous les nombrils offerts pendant que papa louche sur tous les tétons qui passent et que l’ado maladroit se fait des ampoules en rêvant à la petite du bungalow d’à-côté. Qui se tape le copain de son père. Pas grave, sa mère se fait le pote d’un pote, histoire de le déniaiser. Pendant ce temps le papy (l’hôpital n’en a pas voulu : il a bien fallu l’emmener) roupille devant la télé, rempli à la bière ou au Ricard.
 
Le bagne estival.
 
Et vous, vous partez quand ?

Je ne pars pas, je suis bien ici : un petit tour en Espagne, peut-être une virée en Andorre ou à Ibiza, quelques randonnées dans la montagne, du canoë, des fêtes de village, c'est bien suffisant. Surtout, hors de question d'aller côtoyer les beaufs moyens sur la plage et encore moins les chercheurs d'aventures sexuelles qui abondent tous les étés et qui finissent par me hérisser le poil que du reste je n'ai pas bien dru.
De toute façon, ayant horreur de l'oisiveté, je ne suis pas du genre à me dorer la croûte au soleil : j'aime mieux le foot, le tennis et la pelote.

Que voilà un tableau aguicheur, Flo !

Bon pour moi, ce sera l'huile d'olive, le reste, je le laisse aux autres
Je te rejoins pour la corvée carte postales, même si ça peut parfois être amusant à faire, selon qu'on a plus ou moins envie d'écrire aux dites personnes. Mais pour le reste, je ne suis pas trop d'accord : j'ai l'impression de courir encore plus en vacances que le reste de l'année. Se lever tard ? ouiche, et après, tu loupes le sacro-saint petit déj de ton chéri. T'as réservé une visite de grotte à 10 heures à 100 kilomètres de là ou le bateau ne t'attendra pas. Vite ! revenir pour le souper qui est payé, ce serait dommage de le louper !

La plage et les campings bondés, ce n'est pas pour nous, s'il y a du monde, nous n'y allons pas, c'est systématique sauf pour les visites incontournables comme l'Acropole.

Ma conception du pique-nique, c'est aller chercher des langoustines cuites dans une échoppe de pêcheurs et une baguette un peu plus loin.
Ou alors, nous avons un barbecue (dit "jetable" mais qui sert régulièrement) minuscule où l'on peut faire cuire deux saucisses locales et hop ! rebaguette, miam ! tout ça le long d'une rivière où il n'y a plus qu'à plonger ensuite, mmhhh !

Les disputes au sujet de la lubricité maritale ? impossible, je n'aurais pas pu être attirée par un mec qui ne m'a jamais regardée dans les yeux.

Donc ce sera la Corse, fin juin, nous irons cette année en voiture et en bateau car la fois passée, nous avons regretté d'avoir pris l'avion, le trajet étant déjà les vacances, comme disent les panneaux routiers
Entre les visites culturelles, les randonnées, la gastronomie, la plongée et la beauté des paysages, je sais déjà que ce seront des vacances magnifiques, sauf aléa.

Et toi ?

Si tu connais déjà la Corse, alors tu sais combien c'est beau ! Un enchantement Y aller en bateau participe, à mon avis, du plaisir de l'attente, avec l'émerveillement à l'arrivée au port, au petit matin le plus souvent : la lumière est fabuleuse. En plus, fin juin, il n'y a pas encore trop de monde.

Me suis bien amusée à te lire !

Habitant à la campagne, je n'éprouve pas le même besoin d'évasion que lorsque je vivais à Lyon mais partir et changer de paysage fait du bon bien et contrairement à l'époque où j'étais citadine, j'aime ensuite rentrer à la maison.

Je fuis les plages bondées par tous ces corps rôtissant, j'en ai mal pour eux ! Le troupeau rôtit, préparant son cancer, ah les imbéciles !

Je préfère les randonnées par les petits chemins que je ne connais pas, en des paysages ne m'étant pas familiers car "vacances" est pour moi synonyme de "découvertes".

Dieu sait que souvent, mes enfants ont fulminé à l'idée de visiter encore un château ou un ancien cloître ou des vestiges d'abbaye eh bien maintenant qu'ils sont jeunes gens, ils ne conçoivent pas les vacances autrement que d'aller de découverte en découverte !

Comme quoi, quand la graine est plantée... !

J'aime aussi les vacances-vadrouille, si possible loin des sentiers battus. Je ne pars pas en été : il y a trop de monde partout alors qu'ici c'est calme, qu'il fait beau et chaud, qu'on a des calanques magnifiques, en principe, pour beaucoup, interdites en juillet-août mais on peut y accéder par la mer. L'arrière pays est plein de jolis villages, ça sent la résine de pin, et puis il y a la mer...

Comme nous avons organisé nous-mêmes les vacances, nous n'avons eu garde de choisir un bateau de nuit, nous voulons notre bout de croisière, nous voulons nous approcher lentement du joyau

Avec les dauphins... :smiley4:

Pour moi, les vacances c'est entre Lubéron et Estérel, entre Cassis et Mandelieu.
Je n'ai nulle envie d'aller ailleurs, je connais passablement le coin, les gens. J'évite aussi tant que possible juillet-août, je préfère mi-septembre.
La dernière fois c'était en 2004 et je doute de repartir d'autant que, comme pour Pimbi, on est si bien ici...

Oh, mais c'est tout près de chez moi ça !!

Cet été, je ferais peut-être un tour à Oloron pour manger des huîtres du chocolat !

Ca a l'air très beau en plus...

Le pont sur le gave est d'ordinaire tout fleuri. A droite, c'est direction Pau, à gauche on va vers les Pyrénées (et la chocolaterie, n'en déplaise à tu sais qui).

J'aime beaucoup les ponts, les petits surtout, en pierre moussue ou en bois, fleuris ou non, jetés sur des canaux tranquilles ou sur des torrents étroits, et sur lesquels on s'arrête un moment, comme entre parenthèses, à l'abri du temps et du bruit...

Pour le bruit, tu repasseras, c'est une des rues les plus empruntées d'Oloron-Chocola hépa huîtres.

Floréane a écrit:Ca a l'air très beau en plus...

on voit bien les parcs à huîtres, sur la gauche

sa peu pa ètre dé8tr cé 2 lodousse !!!!

Ta jamet an tendu parlé d'8tr dodouss???? T k1 noubesaure!!!!!

ché nou on né siviliser pa dé sovaje ki manje dé z8tr 2 nainportou avec touttte lé baktéry !!!!

Mem ke voufette dé trébonn lazanj avé des chevo roux mains!!!!!!!

Pimbi a écrit:sa peu pa ètre dé8tr cé 2 lodousse !!!!

Si, ça peut ! "Margaritana margaritifera, l’huître d’eau douce fréquente et les rivières et ruisseaux français... elle fait de très belles perles... et pourrait vivre 80 ans !"

Mais ça ne se mange pas : ce sont des coquillages perliers

Ah, ah, alors Medéa est bien attrapée ! Pourquoi élèverait-on des huîtres à Oloron ? Pour faire des colliers ? Oloron n'est pas Tahiti. Donc, c'est bien à Oléron qu'on mange des huîtres et à Oloron qu'on fait du chocolat.

Le caca au loron c'est bien le meilleur

Je te crois sur parole !

ça soulage