Je vous apporte la Lumière

Désolé pour l'absence, il flotte un max, on n'a jamais vu ça sous nos latitudes ! Et à force, de l'eau s'est infiltrée dans la maison, le proprio est venu. Et puis, les courses à faire, et puis aussi qu'on se les gèle grave et qu'il a fallu faire du bois pour se chauffer : ouais, farpaitement, un 30 mai !
Dernier mois de mai aussi pourri : 1887 !

Grumpy doit encore s'en souvenir

Je t'envoie de notre soleil Pimbi...

1887 : six ans après la loi sur l'école lbre laïque et obligatoire et six ans celle interdisant d'afficher sur les murs vus du dehors, et six ans après celle interdiant de pisser contre les murs que je viens de dire.

Nous aussi on a eu beaucoup de flotte. je suis resté dans ma voiture une bonne demi-heure, les trente mêtres entre mon parking et mon seuil étant un lac et je vis en mocassins. Une pauvre petite minette, celle que mes voisins laissent toujours dehors m'attendait en miaulant derrière la porte-fenètre. je l'ai faite entrer. Et puis je l'ai mise dehors, quand il n'a pluplu, car mon matou avait des intentions malpolies alors qu'il peuplus.

Floréane a écrit:Grumpy doit encore s'en souvenir

Je t'envoie de notre soleil Pimbi...

C'est rien ça !
J'ai souvenance d'un mammouth de mes connaissances qui s'était noyé dans une grosse flaque...

Didon on vient de le retrouver !! Et comme il y a encore du sang, on va même pouvoir le clôner

Cher Pimbi, pour vous consoler de vos misères climatiques voici, au lieu de ce mois de Mai pourri, l'"Avril" pour piano de Paul le Flem (1881-1984) né et mort à Tréguier, trop injustement oublié et qui mérite sa place parmi les grands compositeurs. c'et suivi du "Vieux calvaire" que j'aime moins. Le tout exécué par Armand Bex qui fut un élève du grand Yves Nat.

Bonne soirée quand même !

https://www.youtube.com/watch?v=FjyrRserJYY

Est-ce que tu connais Didier Squiban ?

Non.Merci. Je ne connaissais pas. Mais je viens de faire connaissance de très belle façon avec cette interprétation, par lui-même sans doute, de son "ar baradoz" (= le paradis), qui révèle un grand talent de rhapsode. On y sent passer de vieux thèmes bretons repris par sa mémoire et son inspiration. Ce n'est pas qu'une juxtaposition de souvenirs thématiques, comme on a pu reprocher à Liszt d'en faire, mais c'est une redigestion de thèmes bretons, qui, celtiques, pourraient être très bien joués à la harpe irlandaise, n'était la vélocité requise.
J'en ai profité pour écouter l'extrait au verso. Celui qui fait intervenir des rythmes de jazz, avec pizzicati de contre-basse et légère batterie me plait moins. Atendez que je me protège la tête : Je n'aime pas le jazz. Et je trouve qu'il va particulièrement mal avec les sonorités celtes. Mais on va vite aux bûchers de l'Inquisition quand on a l'audace de dénigrer le jazz, père de la rythmique de la "musique" actuelle.
Par contre l'autre morceau qui sous le titre de Molène figure au verso , pour piano seul, me plait ben, moins que "Ar Baradoz" mais me plait quand même.
Rien à voir avec le "Avril" de Paul Le Flem, typiquement à ranger dans la musique que l'on dit de nos jours "classique" (demander à Pimbi, ce qu'il en pense, lui qui a découvert récemment les oeuvres du grand compositeur Le Flem et qui compte même s'acheter des partitions pour les jouer lui-même, car c'est un bon pianiste).
A preuve que ce sont des écoles différentes, puisque Paul Le Flem a composé des symphonies (fort belles) et des tas d'oeuvres dont une "fantaisie pour piano et orchestre" que vous trouverez sur You Tube.

J'ai apprécié le triskell au bas de l'image représentant la pointe du Raz, avec ce phare ou Le Braz situa son roman tragique du "Gardien du feu", dont la télé avait tiré un assez bon télé-film. Seule la lueur émise par le phare signale l'existence de quelqu'un qui veille. Lorsque les bateaux à l'entour signalent que le phare de Gorlébella (nom donné par Le Braz) n'émet plus de signaux, c'est que les amants maudits ont achevé leur calvaire. C'est non loin de là, sur la pente des rochers de Plogoff, qu'on a tenté d'installer une...centrale nucléaire ! Projet abandonné devant la ferveur rugissante de la population.

Dans les propositions de campagne de Mitterrand en 81 il y avait l'abandon du projet. Quand j'étais ado j'avais dans ma chambre des affiches de cette époque, elles étaient franchement guerrières.

Plus de 30 après " Plogoff " ces affiches ( pas les miennes en particulier ) existent toujours sous forme de cartes postales mais on ne les trouve guère que dans la région de la pointe du raz.

C'est beau, on se dit qu'il n'y a pas que Douarnenez dont les luttes locales sont entrées dans la légende. C'est beau mais ça évoque un monde déjàq disparu.

Le jazz n'est pas trop mon truc non plus, à part le jazz dit, je crois, New Orleans. Mais sinon, à mes oreilles, ça devient vite une insupportable cacophonie.

C'est effectivement celui que je supporte le mieux : plus mélodique, moins assourdissant et ces mains posées posées sur un clavier, étalées plutôt, sans nuances, comme si l'instrument qui célébra Chopin était devenu une simple percussion...

(je suis heureux pour une autre raison : l'une de mes petites filles, en Histoire à la Sorbonne, a validé sa deuxième année avec mention "AB". Il s'agit d'Ambre. Elle a 18 ans. une autre de mes petites-filles (Morgane), déja entrée à Sciences-Pô à 16 ans après un Bacc mention "TB", est admise à faire sa troisième année , sur dossier, au King's College de l'Université de Londres. Elle en sortira lorsqu'elle aura fini sa quatrième année à Sciences-Po, pour recevoir en même temps les deux diplômes: celui de Sciences-Po et celui de l'Université de Londres. Elle pourra commencer sa thèse de Doctorat alors, sans retard et elle n'aura pas tout à fait 20 ans !).
Je tiens à partager mon bonheur avec tout le monde.

Quelle famille d'intellos, par Toutatis !

Il en faut. Ne serait-ce que pour permettre à la masse non-intello de se défouler dessus. Et de brailler dans les rues derrière Frigorifiée Pajot.

Tous les non-intellos ne sont pas des excités, non plus.
On peut très bien réfléchir sainement sans être taxé d'intello automatiquement.
La nature n'a pas pourvu tout le monde d'un cerveau performant, ou alors au risque de tomber dans l'élitisme, concept que je déteste.

Herodote a écrit:Il en faut. Ne serait-ce que pour permettre à la masse non-intello de se défouler dessus. Et de brailler dans les rues derrière Frigorifiée Pajot.

Il en faut. Comme il faut des éboueurs, des techniciens de surface et des boulangers... Tous ne sont pas à hurler derrière cette demi-dingue. Et dans les hurleurs, il y a aussi des intellos.

Coucou, Tonax, quel plaisir de te voir ici ! méfie-toi seulement du modo qui ne laisse RIEN passer, rhalala, quand tu le connaîtras voudras-tu rester ?

Coucou Med´, je savais que tu étais ici et je voulais faire partie du club Med´.

Concernant Frigide Barjot, je la verrais bien sur un champ de course ou dans un champ tout court car elle me fait penser à un cheval.

Et sur un champ de tir ? Comme la Boutin !

Ceci dit je pense que la Boutin doit être une personne sympathique d'un point de vue individuel alors cépabo du tout de me moquer d'elle comme ça, ah le méchant !

Medea a écrit:méfie-toi seulement du modo qui ne laisse RIEN passer, rhalala, quand tu le connaîtras voudras-tu rester ?

il le connaît depuis plus longtemps que toi

Naaan ! comment se peut-ce ? il est arrivé ici après toi
Je me demande à quoi ressemble cette Frigide, je vais voir...

Frigide ou pas, ça ne doit pas se bousculer au portillon...

Faut voir... Y'en a qui ont de drôles de goûts

Le nain serait marié...

Il l'a été, naguère.

Oué, joue pas sur les mots : en couple quoi.
Nain siste pas sur l'autre message où je parle de mââme ton épouse
Mardi, sans mon chéri, j'ai voulu retirer mes boules quies puisque plus de ronflements à craindre et ben j'ai dû les remettre, tellement habituée que j'étais à dormir dans le plus parfait silence, je n'ai pas trouvé le sommeil à cause de ces saletés de petits pioupous saluant gaiement le retour du soleil (j'avais été me coucher à l'aube).
Oui, n'ayons pas peur si en levant les yeux nous croyons devenir fous en voyant comme des zones bleues dans le ciel : ça s'appelle des é-clair-cies

Ici nous avons eu une journée délicieuse avec très peu de vent et tout plein de soleil. Sur le marché, il y avait un monde fou !