Re: Olivier et Natacha

par Pimbi Jeu 6 Déc 2012 - 18:09

...de couteaux assez effilés pour lui extraire les corbignolles et se les faire frire illico, car elle en raffole, avec les rognons.

par Floréane Jeu 6 Déc 2012 - 19:21

Et là, vous l'aurez remarqué, Olivier vient de se couper... et de révéler qu'il est une femme. Enfin, une simili femme, un ersatz, une pâle copie mais n'empêche...

par Pimbi Jeu 6 Déc 2012 - 19:33

...qu'un de ses faux seins en silicone s'est décollé :
- P'tain ! s'exclame-t-il, encore de la fabrication chinoise !

par Floréane Jeu 6 Déc 2012 - 19:37

Pendant ce temps Natacha discute avec une sorte d'éphèbe, tombé semble-t-il du dolmen lors de la collision, et dont le collant moulant promet un fameux festin.

C'est le moment, se dit Olivier piqué au vif, d'exhiber

par Pimbi Jeu 6 Déc 2012 - 19:49

...ma carte de membre actif de l'UMP, car je compte bien profiter de la querelle Fillon Coppé pour me pousser et évincer ces deux saltimbanques.

par Floréane Jeu 6 Déc 2012 - 21:04

Lesquels, à en juger par les différents noms d'oiseaux qui font trembler le dolmen déjà bien amoché, sont dans les tout proches environs.

Olivier, faisant signe à Natacha de draguer en silence (de toutes façons on ne parle pas la bouche pleine, c'est malpoli) sort de sa poche son couteau suisse

par Medea Ven 7 Déc 2012 - 9:27

et se coupe un gigot de chien qu'il met rôtir sur le feu. Le dolmen ne protestant pas, Natacha et l'éphèbe se dirigèrent discrètement derrière pour se livrer à Dieu sait quelles cochonceries choquantes.
C'est alors que le dolmen reprit sa course errante, écrasant les deux amants !
Seul Olivier resta là, en train de manger son hot dog, et se disant avec philosophie que

par grumpythedwarf Ven 7 Déc 2012 - 9:35

que l'habit ne fait pas le moine, et que du temps des aurochs, il aurait bouffé à sa faim, quoique la viende d'auroch ne fût pas réputée pour sa tendreté.

par Floréane Ven 7 Déc 2012 - 9:51

Mais Toutatis veillait, qui rendit la vie aux amants écrabouillés (mais pas leur apparence première) et son cuissot au chien, lequel cependant boitait bas.

L'étrange cortège se mit alors en route

par Medea Ven 7 Déc 2012 - 10:25

Le dolmen volant fit tout-à-coup marche arrière et les écrasa cette fois tous, n'épargnant même pas Olivier.
Et ce fut la fin de...

par grumpythedwarf Ven 7 Déc 2012 - 10:31

...des haricots...

Bah, on mangera des lentilles...

par Floréane Ven 7 Déc 2012 - 10:38

Quelle fin tragique ! Tout avait pourtant si bien commencé !

De profundis morpionibus.
Et secatis roupettibus...

par Pimbi Ven 7 Déc 2012 - 10:50

Amen !

par grumpythedwarf Ven 7 Déc 2012 - 10:55

Pimbi a écrit:Amen !

C'est tout ce que tu as trouvé, petit ?

Allez ! Va terminer ton bouquin ! I love you

par Medea Ven 7 Déc 2012 - 11:04

C'est votre faute !
Sire Louis avait commencé une histoire pouvant aller loin et vous me l'avez toute salupée avec vos couenneries.
Je vous préviens, n'essayez pas de ressusciter ces saligauds, sinon je siffle mon menhir !

louisguimel a écrit:Olivier et Natacha vivent le grand amour. C'est le bonheur parfait dans leur petit appartement en centre ville. Natacha travaille dans une banque et Olivier vient d'intégrer un cabinet d'avocat. Ils viennent d'acquérir un petit caniche, "Pilou", un chien fort sympathique.

Un vendredi après midi, Natacha rentre plus tôt et là elle découvre ....

un spot à la télé, prévenant le monde entier qu'une poussière extraterrestre a été répandue dans l'atmosphère, une sorte de poussière de fée Clochette permettant à chaque personne qui en a les disposition de voler !
Natacha rêve souvent qu'elle vole, elle essaie aussitôt et oui, elle monte dans les airs, tout heureuse.
Olivier rentre à son tour du boulot et sa chérie, épuisée mais heureuse, lui conseille d'essayer également.
Hélas, Olivier est et restera toujours "un rampant", comme disent les atronautes à notre sujet.
Mais voilà que des Jeux Olympiques de vol sont organisés, Natacha s'y rendra-t-elle ?
Et Pilou, peut-il voler ?
Le couple décide de ....

par grumpythedwarf Ven 7 Déc 2012 - 11:20

...De se percher sur le vieux bouleau, d'y construire un nid douillet avec des branchettes et de la mousse.
Et d'attendre l'OEUF !

Va-t-il éclore, ce petit saligaud ?

par Pimbi Ven 7 Déc 2012 - 11:23

grumpythedwarf a écrit:
Pimbi a écrit:Amen !

C'est tout ce que tu as trouvé, petit ?

Allez ! Va terminer ton bouquin !

Pas d'inspiration, ce matin. C'est à cause de Jo qui n'arrête pas de m'embêter...
Tu sais ce qu'il a fait ? Il m'a mélangé toutes mes chaussettes !!! C'est un petit facétieux.

par Medea Ven 7 Déc 2012 - 11:25

Mais Olivier n'étant pas capable de voler, ils abandonnent rapidement cette idée originale mais peu pratique et se recentrent sur les jeux olympiques piques piques.
Ils se dérouleront à Oléron, petit patapon.
Le couple s'y rendra en train, Natacha n'est pas encore capable de faire un tel trajet et ne peut de toute façon pas emporter Olivier avec elle dans les airs. Pilou viendra...

par Pimbi Ven 7 Déc 2012 - 11:28

Ça y est, ça la reprend ! Oléron ! Ma parole, c'est une fixation.
Quant à Pilou... mé èl é bète votistouareu !!!

par Pimbi Ven 7 Déc 2012 - 11:38

louisguimel a écrit:Olivier et Natacha vivent le grand amour. C'est le bonheur parfait dans leur petit appartement en centre ville. Natacha travaille dans une banque et Olivier vient d'intégrer un cabinet d'avocat. Ils viennent d'acquérir un petit caniche, "Pilou", un chien fort sympathique.

Un vendredi après midi, Natacha rentre plus tôt et là elle découvre ....

D'abord, j'attire votre attention, noble Louis, sur l'incongruité du "bonheur parfait". Sans doute avez-vous exprimé par-là un état passager de l'âme, un avatar à titre non permanent, donc révocable à tout instant, de l'idiosyncrasie des êtres associée à l'impossibilité de constance des sentiments humains, car il est presque de certitude absolue qu'à dix années de là, le couple Olivier-Natacha s'enverra à la tête la dernière vaisselle de porcelaine offerte par belle-maman.
Ensuite, il me gêne aux entournures que Natacha travaille dans une banque. Là aussi, il y a déséquilibre profond entre ce genre de métier et la notion de bonheur : une banquière, fût-elle simple employée, ne saurait être heureuse dans le sens strict du mot, surtout si son avancement de carrière dépend de la quantité de génuflexions devant son chef de service auxquelles elles consentira à titre de points d'indice.
Enfin, Pilou, parlons-en : passés les premiers mois de félicité édénique, le Pilou risque fort de pisser et de chier partout, et en plus d'aboyer tant et tant en l'absence de ses maîtres, que le gros beauf de l'étage au-dessous fourbit déjà son fusil pour lui administrer le remède d'un bon pruneau à digérer sur-le-champ.
Le décor de départ est donc déjà un idéal de château en Espagne. Il faut trouver autre chose.

par grumpythedwarf Ven 7 Déc 2012 - 11:39

Je ne te le fais pas dire...

par Medea Ven 7 Déc 2012 - 11:42

(soupir)

par Pimbi Ven 7 Déc 2012 - 11:55

Je propose ceci.

Dans la nuit du quatre au cinq janvier 2040, quelque part en Auvergne, entre les lieux-dits Col d'Eylac et Roc du Merle, une automobile gravissait avec peine la lourde pente d'une route escarpée de montagne.
Il neigeait.
L'automobile allait lentement, d'abord parce qu'elle accusait un certain âge, ensuite parce qu'il y avait peu de visibilité. Ajoutons à ces inconvénients qu'elle s'apprêtait à doubler un col particulièrement scabreux connu sous cette rubrique : Pas de Peyrol, le plus haut passage carrossable de la région ; altitude : 1582 m. On n'accède à ce col que par une enfilade de lacets en épingle à cheveux compliqués d'une forte déclivité. L'hiver particulièrement le rend redoutable. La chaussée y est si peu large que deux véhicules de moyenne dimension ne s'y croisent pas de front. Avec cela, balisage médiocre : s'il avait été jour, le chauffeur aurait peut-être été intimidé à sa droite par le flanc noir et humide d'un empilement de rochers hauts de plus de vingt mètres, et à sa gauche par un à-pic profond du triple.

par Medea Ven 7 Déc 2012 - 12:00

Bon déjà, dans ton décor rupestre, cette voiture est incongrue, voire polluante.
Ensuite, s'il n'y a pas de Peyrol, pourquoi s'évertuer à essayer d'y aller ?
Tertio, ces lacets en épingle à cheveux font bobonne.
Quatrio, si deux véhicules ne s'y croisent pas de front, peuvent ils rouler côte à côte ?
Enfin, tes mathématiques, quoique fatigantes pour le lecteur, sont imprécises. Vingt mètres fois trois ne donne pas d'idée de la taille réelle du paysage, vu que l'empilement de rochers hautS de plus de vingt mètres (qu'il faut tripler) ne donne pas le nombre de ces rochers.
Perplexe je suis tongue

par Pimbi Ven 7 Déc 2012 - 12:03

T'es très vilaine, tu fais rien qu'à dire des choses méchantes... Te cause plus !

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