Souvenirs...
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Souvenirs...
Parce qu'avant d'être un grand enfant, on est petit...
Lorsque j’étais gamine, toute gamine, entre quatre et six ans, j’habitais un hameau perdu, quelque part dans les montagnes haut savoyardes. Trois fermes, « la maison du professeur », une vieille école et « notre » chalet de bois clair, enrubanné, l'été, de volubilis et dont le balcon hébergea, un jour trop chaud, une couleuvre égarée. Le premier village digne de ce nom, avec un bistrot, une église et une épicerie où l’on trouvait de tout, était à une heure à pied. Toute une expédition !
J’étais gosse alors et je trouvais plaisir à tout : aux prunes jaunes tavelées de mauve qui jonchaient le sol en été, aux fourmis qui se pressaient en rangs serrés, aux balades dans le chemin creux, aux escapades dans les fermes voisines et d’où je revenais sentant l’étable, les mains poisseuses d’un goûter-confiture, aux fins d’après-midi studieuses sous l’abat-jour de soie rose de la petite lampe à pied de cristal, à la petite école où venaient une dizaine d’élèves, tous d’âges différents et dont l’objectif était d’obtenir le C.E.P., malgré des absences répétées pour les travaux de la ferme.
J’allais aux vaches, aux escargots, aux noisettes, aux myrtilles. Je ramenais dans mes mains en coupe des fraises des bois, des renoncules, des myosotis, des ancolies. Tout m’était enchantement. Rien ne m’était interdit.
A l’époque, malade et disposant donc de loisirs infinis, lorsqu’il ne dormait pas, mon père m’apprenait à lire et à écrire, encourageait mon goût pour le dessin, pour les balades, pour les découvertes. Il me citait Sénèque, me lisait Hugo, me faisait écouter Mozart et Bach puis subitement, fatigué, m’envoyait « jouer dehors ».
L’hiver, jouer dehors, c’était d’abord déneiger ! J’enfonçais jusqu’à la taille dans cette blancheur glacée. En ai-je donné, des coups de pelle inutiles ! Le camion de l’épicier arrivait cependant jusqu’à nous. S’annonçant à grand renfort d’un klaxon souffreteux, ahanant dans la côte, la grosse fourgonnette stoppait dans un épouvantable bruit de tôles secouées. S’ouvrait alors la caverne d’Ali Baba, lequel Ali Baba, jovial et joufflu (et dont je ne jurerais pas que l’alcotest eût été négatif), s’appelait Duboulaud… « Maman, maman, voilà Duboulaud… ! ». Piétinant dans le froid, on se fournissait en savon, huile, légumes secs, saucisson et chocolat. Il vendait du pain aussi, des miches énormes, lourdes et brunes, à croûte épaisse, qui duraient la semaine et qu’on faisait rouler, l’été, jusqu’à la maison. L’hiver, on les installait sur une luge en veillant à ne pas les faire verser. Il y avait aussi, dans son camion, à portée d’un regard d’enfant, deux ou trois bocaux pleins de merveilles colorées.. des bonbons en forme de tranches d’orange, enveloppés de papier cristal, des caramels à un franc, des berlingots rayés vendus à la pièce mais, lorsque deux venaient ensemble, collés de sucre, on les avait pour le prix d’un… Le reste, les œufs, le lait, la crème, le poulet, on l’avait à la ferme avec, quand c’était le moment, le porc ou les cerises noires ou les morilles. On ramenait tout ça, avec ma mère, dans de grands paniers tressés et qui pesaient au bras. Et puis on était gâté aussi : infirmière, ma mère était souvent payée en nourriture : lapins, terrines, jambons entiers, confitures, champignons…
Je nous croyais riches. Je me sentais la reine d’un royaume infini qui durerait toujours, avec des étés à odeur de foin et des hivers immaculés et des volubilis partout, emmêlés dans les capucines, les bleus et les orange des étés à jamais enfuis
Un jour, on m’a envoyée « dans la famille », quelque part dans le Nord. A la fin des vacances, le train m’a laissée dans un endroit inconnu. Où il a bien fallu vivre. Je ne suis jamais retournée là-bas. J’y ai laissé mon enfance. Et mes volubilis.
Lorsque j’étais gamine, toute gamine, entre quatre et six ans, j’habitais un hameau perdu, quelque part dans les montagnes haut savoyardes. Trois fermes, « la maison du professeur », une vieille école et « notre » chalet de bois clair, enrubanné, l'été, de volubilis et dont le balcon hébergea, un jour trop chaud, une couleuvre égarée. Le premier village digne de ce nom, avec un bistrot, une église et une épicerie où l’on trouvait de tout, était à une heure à pied. Toute une expédition !
J’étais gosse alors et je trouvais plaisir à tout : aux prunes jaunes tavelées de mauve qui jonchaient le sol en été, aux fourmis qui se pressaient en rangs serrés, aux balades dans le chemin creux, aux escapades dans les fermes voisines et d’où je revenais sentant l’étable, les mains poisseuses d’un goûter-confiture, aux fins d’après-midi studieuses sous l’abat-jour de soie rose de la petite lampe à pied de cristal, à la petite école où venaient une dizaine d’élèves, tous d’âges différents et dont l’objectif était d’obtenir le C.E.P., malgré des absences répétées pour les travaux de la ferme.
J’allais aux vaches, aux escargots, aux noisettes, aux myrtilles. Je ramenais dans mes mains en coupe des fraises des bois, des renoncules, des myosotis, des ancolies. Tout m’était enchantement. Rien ne m’était interdit.
A l’époque, malade et disposant donc de loisirs infinis, lorsqu’il ne dormait pas, mon père m’apprenait à lire et à écrire, encourageait mon goût pour le dessin, pour les balades, pour les découvertes. Il me citait Sénèque, me lisait Hugo, me faisait écouter Mozart et Bach puis subitement, fatigué, m’envoyait « jouer dehors ».
L’hiver, jouer dehors, c’était d’abord déneiger ! J’enfonçais jusqu’à la taille dans cette blancheur glacée. En ai-je donné, des coups de pelle inutiles ! Le camion de l’épicier arrivait cependant jusqu’à nous. S’annonçant à grand renfort d’un klaxon souffreteux, ahanant dans la côte, la grosse fourgonnette stoppait dans un épouvantable bruit de tôles secouées. S’ouvrait alors la caverne d’Ali Baba, lequel Ali Baba, jovial et joufflu (et dont je ne jurerais pas que l’alcotest eût été négatif), s’appelait Duboulaud… « Maman, maman, voilà Duboulaud… ! ». Piétinant dans le froid, on se fournissait en savon, huile, légumes secs, saucisson et chocolat. Il vendait du pain aussi, des miches énormes, lourdes et brunes, à croûte épaisse, qui duraient la semaine et qu’on faisait rouler, l’été, jusqu’à la maison. L’hiver, on les installait sur une luge en veillant à ne pas les faire verser. Il y avait aussi, dans son camion, à portée d’un regard d’enfant, deux ou trois bocaux pleins de merveilles colorées.. des bonbons en forme de tranches d’orange, enveloppés de papier cristal, des caramels à un franc, des berlingots rayés vendus à la pièce mais, lorsque deux venaient ensemble, collés de sucre, on les avait pour le prix d’un… Le reste, les œufs, le lait, la crème, le poulet, on l’avait à la ferme avec, quand c’était le moment, le porc ou les cerises noires ou les morilles. On ramenait tout ça, avec ma mère, dans de grands paniers tressés et qui pesaient au bras. Et puis on était gâté aussi : infirmière, ma mère était souvent payée en nourriture : lapins, terrines, jambons entiers, confitures, champignons…
Je nous croyais riches. Je me sentais la reine d’un royaume infini qui durerait toujours, avec des étés à odeur de foin et des hivers immaculés et des volubilis partout, emmêlés dans les capucines, les bleus et les orange des étés à jamais enfuis
Un jour, on m’a envoyée « dans la famille », quelque part dans le Nord. A la fin des vacances, le train m’a laissée dans un endroit inconnu. Où il a bien fallu vivre. Je ne suis jamais retournée là-bas. J’y ai laissé mon enfance. Et mes volubilis.
Floréane- Habitué du forum ++
- Messages : 51504
Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
Cette alchimie qui se produit dans ces premiers instant de l'enfance est d'une profonde beauté.
louisguimel- Grande libellule à la conscience transcendée
- Messages : 1086
Date d'inscription : 26/09/2012
Re: Souvenirs...
On dirait Proust !
J'en ai la larme à l'oeil.
Je t'embrasse pour cette évocation.
Ayant passé mon enfance à côté d'une ferme, j'ai un peu des souvenirs du même genre, en moins montagnard.
Au temps béni où la technologie ne dominait pas l'homme, et où il s'imaginait la dominer.
Quand les machines nous aurons acceptés comme animaux de compagnie, nous nous souviendrons de ces moments durs, mais heureux !
J'en ai la larme à l'oeil.
Je t'embrasse pour cette évocation.
Ayant passé mon enfance à côté d'une ferme, j'ai un peu des souvenirs du même genre, en moins montagnard.
Au temps béni où la technologie ne dominait pas l'homme, et où il s'imaginait la dominer.
Quand les machines nous aurons acceptés comme animaux de compagnie, nous nous souviendrons de ces moments durs, mais heureux !
grumpythedwarf- Habitué du forum ++
- Messages : 34157
Date d'inscription : 03/10/2012
Localisation : Au diable Vauvert
Re: Souvenirs...
Merci pour le bisou
Floréane- Habitué du forum ++
- Messages : 51504
Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
Prélude à l'après-midi d'un faune
Guardian- Admin
- Messages : 10263
Date d'inscription : 02/11/2012
Re: Souvenirs...
Prélude seulement...
Floréane- Habitué du forum ++
- Messages : 51504
Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
Encore faut-il que le faune assume...
grumpythedwarf- Habitué du forum ++
- Messages : 34157
Date d'inscription : 03/10/2012
Localisation : Au diable Vauvert
Re: Souvenirs...
Qu'il est beau, ton texte, Flo, et si touchant. Tu devrais écrire, tu as du talent.
Pimbi- Habitué du forum ++
- Messages : 21920
Date d'inscription : 27/09/2012
Localisation : En transit forcé
Re: Souvenirs...
Je trouve aussi.
Floréane Balzac ?
Floréane Balzac ?
grumpythedwarf- Habitué du forum ++
- Messages : 34157
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Localisation : Au diable Vauvert
Re: Souvenirs...
Plutôt George Sand.
Pimbi- Habitué du forum ++
- Messages : 21920
Date d'inscription : 27/09/2012
Localisation : En transit forcé
Re: Souvenirs...
Pimbi a écrit:Qu'il est beau, ton texte, Flo, et si touchant. Tu devrais écrire, tu as du talent.
Non, je n'ai pas de talent particulier. Mais j'aime écrire. Et d'ailleurs j'écris. Je vous ferai lire si vous voulez.
- Spoiler:
- Rassurez-vous : ce sont toujours des textes courts !
Floréane- Habitué du forum ++
- Messages : 51504
Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
Des textes courts, bien rasés, parfumés et tout.
On attend.
On attend.
grumpythedwarf- Habitué du forum ++
- Messages : 34157
Date d'inscription : 03/10/2012
Localisation : Au diable Vauvert
Re: Souvenirs...
En voici donc un :
Le grand charivari qui suit les enterrements.
La famille éplorée dans l’odeur lourde des lys.
Une ébauche de sanglot, un reniflement sous le crêpe.
Mais l’œil qui luit en caressant ce joli meuble verni, la main qui s’attarde sur un bronze ancien, violente un tiroir…
Les gestes qui s’enhardissent. Là on ouvre une armoire : tout ce linge brodé main, ça vaut une fortune. Le petit secrétaire en bois de rose, il est d’époque non ? Et ces perles, elles sont vraies vous croyez ? Chuchotements mercantiles.
On lui avait connu une épingle à cravate en or, une canne à pommeau ouvragé, des chemises de soie. Alors on cherche, on profane, on bouscule. Sous le deuil respectable, on a des manières de charognard. La dent vérifie en connaisseuse que les louis exhumés d’une pile de mouchoirs sont authentiques, un ongle fait tinter le supposé cristal d’une coupe.
Chacun guette l’autre, l’épie, s’inquiète de la valeur des choses, subodore la malveillance, l’appropriation sournoise. On parle scellés, inventaire, huissier, partage équitable en surveillant du coin de l’œil le grand vase chinois, le miroir en bois doré…
Intestat, a-t-on idée de mourir intestat quand on a une famille. Et du bien. Laisser ainsi les gens dans l’embarras, ce n’est pas correct.
Un gamin, las de cette fébrilité et à qui on a demandé d’être bien sage, s’est assis dans un coin, à l’écart. Il a trouvé une boîte en carton qui fait du bruit quand on la secoue. Il l’a ouverte devant lui sur le parquet. Il sort, un par un les trésors révélés : quelques photos, une lettre, un morceau de ruban, deux billes laiteuses, bleues et blanches qu’il pose doucement pour ne pas qu’elles roulent, un gros coquillage rose et ouvert comme une bouche, une carte postale de mer et de soleil avec un grand palmier penché et dont le verso est vierge, les maillons orphelins d’une chaîne rompue, un camée monté en broche et une dizaine de soldats de plomb. Toute une vie dans une boîte.
On est venu. On l’a grondé : il ne fallait toucher à rien. Ouvre tes mains, montre, donne… On lui a ôté des mains le bijou et la petite armée colorée : ça vaut sûrement quelque chose ça, c’est ancien. Un pied maladroit a brisé le coquillage et dispersé les photos.
Ils sont fatigués, rangés autour de la grande table du salon et croassent comme des freux. Le dépeçage est terminé.
Sous le fauteuil voltaire, les deux billes oubliées sont comme des yeux morts.
Le grand charivari qui suit les enterrements.
La famille éplorée dans l’odeur lourde des lys.
Une ébauche de sanglot, un reniflement sous le crêpe.
Mais l’œil qui luit en caressant ce joli meuble verni, la main qui s’attarde sur un bronze ancien, violente un tiroir…
Les gestes qui s’enhardissent. Là on ouvre une armoire : tout ce linge brodé main, ça vaut une fortune. Le petit secrétaire en bois de rose, il est d’époque non ? Et ces perles, elles sont vraies vous croyez ? Chuchotements mercantiles.
On lui avait connu une épingle à cravate en or, une canne à pommeau ouvragé, des chemises de soie. Alors on cherche, on profane, on bouscule. Sous le deuil respectable, on a des manières de charognard. La dent vérifie en connaisseuse que les louis exhumés d’une pile de mouchoirs sont authentiques, un ongle fait tinter le supposé cristal d’une coupe.
Chacun guette l’autre, l’épie, s’inquiète de la valeur des choses, subodore la malveillance, l’appropriation sournoise. On parle scellés, inventaire, huissier, partage équitable en surveillant du coin de l’œil le grand vase chinois, le miroir en bois doré…
Intestat, a-t-on idée de mourir intestat quand on a une famille. Et du bien. Laisser ainsi les gens dans l’embarras, ce n’est pas correct.
Un gamin, las de cette fébrilité et à qui on a demandé d’être bien sage, s’est assis dans un coin, à l’écart. Il a trouvé une boîte en carton qui fait du bruit quand on la secoue. Il l’a ouverte devant lui sur le parquet. Il sort, un par un les trésors révélés : quelques photos, une lettre, un morceau de ruban, deux billes laiteuses, bleues et blanches qu’il pose doucement pour ne pas qu’elles roulent, un gros coquillage rose et ouvert comme une bouche, une carte postale de mer et de soleil avec un grand palmier penché et dont le verso est vierge, les maillons orphelins d’une chaîne rompue, un camée monté en broche et une dizaine de soldats de plomb. Toute une vie dans une boîte.
On est venu. On l’a grondé : il ne fallait toucher à rien. Ouvre tes mains, montre, donne… On lui a ôté des mains le bijou et la petite armée colorée : ça vaut sûrement quelque chose ça, c’est ancien. Un pied maladroit a brisé le coquillage et dispersé les photos.
Ils sont fatigués, rangés autour de la grande table du salon et croassent comme des freux. Le dépeçage est terminé.
Sous le fauteuil voltaire, les deux billes oubliées sont comme des yeux morts.
Floréane- Habitué du forum ++
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Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
Ambiance !
On s'y croirait.
On s'y croirait.
grumpythedwarf- Habitué du forum ++
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Localisation : Au diable Vauvert
Re: Souvenirs...
Ouais, super ! Belle plume, Flo !
Pimbi- Habitué du forum ++
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Localisation : En transit forcé
Re: Souvenirs...
Merci
Floréane- Habitué du forum ++
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Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
Fais pas ta timide, hein !
Pimbi- Habitué du forum ++
- Messages : 21920
Date d'inscription : 27/09/2012
Localisation : En transit forcé
Re: Souvenirs...
Je ne suis pas timide mais modeste, telle l'humble violette tapie sous les fougères !
Floréane- Habitué du forum ++
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Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
La modeste violette; ça te va bien.
Je t'appellerai ainsi dorénavant.
Je t'appellerai ainsi dorénavant.
grumpythedwarf- Habitué du forum ++
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Localisation : Au diable Vauvert
Re: Souvenirs...
Floréane, Violette : je suis une jardinerie à moi toute seule !
Floréane- Habitué du forum ++
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Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
si la jardine rit c'est qu'elle s'amuse
Guardian- Admin
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Date d'inscription : 02/11/2012
Re: Souvenirs...
Sa muse... je n'irai pas jusque là !
Floréane- Habitué du forum ++
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Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
Une musette alors ?
grumpythedwarf- Habitué du forum ++
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Localisation : Au diable Vauvert
Re: Souvenirs...
Une musiquette tout au plus
Floréane- Habitué du forum ++
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Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Souvenirs...
Heidi, c'est toi ?Floréane a écrit:entre quatre et six ans, j’habitais un hameau perdu, quelque part dans les montagnes... « notre » chalet de bois clair... Un jour, on m’a envoyée « dans la famille », quelque part dans le Nord.
Medea- Habitué du forum +
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Localisation : Koutaïs
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