Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
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Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Figurez-vous qu'ayant interrompu mon premier bouquin pour le laisser refroidir et le reprendre ensuite avec des yeux tout neufs, j'avais déjà commencé le second, qui est à la fois la suite et le roman parallèle. Or, du chapitre 22 au chapitre 33 se situe l'aventure d'un jeune garçon encore ado forcé de fuir à travers la montagne. Pour entendre ce que je dis et le situer dans son contexte, il faut savoir que nous sommes en janvier 2040 et que la France est gouvernée par le Front National, version pure et dure avec tous les ingrédients en vogue sous un tel régime. Je vous passe les causes de l'aventure de mon héros, que vous découvrirez, hébétés de stupeur, dans quelques années au rayon des immortels chefs-d'œuvre du siècle, côte à côte avec les Méditations de Justin Bieber et les Pensées de Karim Benzema (ou de Ribery, je sais pas trop, on verra bien).
Toujours est-il que pour donner de l'authenticité à l'histoire, je décide un beau jour de décembre 2006 d'aller sur le terrain, direction les aiguilles d'Ansabère. J'avais eu soin, comme de raison, de m'informer auprès de la météo des caprices possibles du ciel si versatile de nos chères montagnes. A neuf heures, bien sanglé dans ma tenue d'hiver, avec tout le barda convenable, quelques pains au raisins, un déjeuner complet pour midi et des litres de café dans un thermos, je me jette à l'eau, si je puis dire, sans préjudice de la traduction ô combien mortifiante que cette espèce de métaphore pourrie me réservait. Il faisait beau, ciel limpide. J'aurais dû me dire : "excellente raison pour se méfier". Vers midi, j'atteins le premier des cayolars dont je comptais illustrer les pérégrinations du malheureux Bastien, et comme j'étais affamé, je fais une halte. Au moment de tout ranger, alors que je me versais un café, je m'aperçois soudain que tout autour de moi avait pris une méchante teinte blafarde, que les repères s'estompaient comme au crépuscule, que je n'y voyais plus grand'chose et qu'il était urgent de rebrousser chemin sous peine de prêter à l'épopée imaginaire qu'élucubrait ma cervelle un caractère de vécu sur le vif dont l'issue aurait peut-être été infiniment plus dramatique. Je tourne donc casaque, tandis que les premiers flocons se mettent à danser dans l'air ambiant. Comment retrouver son chemin, cependant, quand la brouée s'épaissit et qu'on ne distingue rien à plus de cinq mètres ? L'instinct du montagnard a sans doute joué en ma faveur, mais non sans une bonne dose de flegme qu'il s'agissait de dompter au mieux si je ne voulais pas finir en pâture des vautours. Par bonheur, je rivais mes prunelles sur le sentier caillouteux sans tenir compte des abords qui m'auraient infailliblement perdu pour peu que je me fusse écarté de ce fil d'Ariane. Deux heures durant, les viscères nouées par l'angoisse, j'ai réussi à mettre mes pas exactement là où ils m'avaient véhiculé à l'aller. Il était temps, le vent se levait, la neige s'abattait drue et bientôt elle était devenue si violente, si aigre, si dure, que j'ai dû m'armer de toutes mes ressources d'opiniâtreté pour regagner le chalet sain et sauf. Celui-ci occupe l'éminence d'une vaste propriété qu'il était nécessaire de traverser à grandes enjambées en perçant dans une couche qui ne cessait de s'accroître. Je vous laisse imaginer le sport ! Enfin, en poussant la porte du logis, il y en avait déjà plus de trente centimètres. Je me suis dévêtu vite fait, j'ai enfilé un peignoir, j'ai ranimé le poêle "La Mancha" qui trônait au salon, j'ai préparé un chocolat chaud, je me suis assis devant la grande table et là, conscient de ce que je venais de faire, je me suis écrié pour moi-même : "tu es décidément le roi des couillons écervelés, un vrai casse-cou dont on retrouvera un jour la carcasse au fond d'un ravin !". Dehors, le blizzard, objet de mes ambitions littéraires, se déchaînait comme si les éléments se chargeaient de me démontrer que de la fiction à la réalité il n'y a souvent qu'un pas, lequel aurait pu être un pas de clerc fatal. Car sans la décision opportune de filer vite dès les premiers symptômes deux heures plus tôt, j'étais coincé en pleine montagne. Or, le blizzard devait durer jusqu'au lendemain matin.
Le Pimbi l'avait échappé belle, tout ça pour un roman !
Toujours est-il que pour donner de l'authenticité à l'histoire, je décide un beau jour de décembre 2006 d'aller sur le terrain, direction les aiguilles d'Ansabère. J'avais eu soin, comme de raison, de m'informer auprès de la météo des caprices possibles du ciel si versatile de nos chères montagnes. A neuf heures, bien sanglé dans ma tenue d'hiver, avec tout le barda convenable, quelques pains au raisins, un déjeuner complet pour midi et des litres de café dans un thermos, je me jette à l'eau, si je puis dire, sans préjudice de la traduction ô combien mortifiante que cette espèce de métaphore pourrie me réservait. Il faisait beau, ciel limpide. J'aurais dû me dire : "excellente raison pour se méfier". Vers midi, j'atteins le premier des cayolars dont je comptais illustrer les pérégrinations du malheureux Bastien, et comme j'étais affamé, je fais une halte. Au moment de tout ranger, alors que je me versais un café, je m'aperçois soudain que tout autour de moi avait pris une méchante teinte blafarde, que les repères s'estompaient comme au crépuscule, que je n'y voyais plus grand'chose et qu'il était urgent de rebrousser chemin sous peine de prêter à l'épopée imaginaire qu'élucubrait ma cervelle un caractère de vécu sur le vif dont l'issue aurait peut-être été infiniment plus dramatique. Je tourne donc casaque, tandis que les premiers flocons se mettent à danser dans l'air ambiant. Comment retrouver son chemin, cependant, quand la brouée s'épaissit et qu'on ne distingue rien à plus de cinq mètres ? L'instinct du montagnard a sans doute joué en ma faveur, mais non sans une bonne dose de flegme qu'il s'agissait de dompter au mieux si je ne voulais pas finir en pâture des vautours. Par bonheur, je rivais mes prunelles sur le sentier caillouteux sans tenir compte des abords qui m'auraient infailliblement perdu pour peu que je me fusse écarté de ce fil d'Ariane. Deux heures durant, les viscères nouées par l'angoisse, j'ai réussi à mettre mes pas exactement là où ils m'avaient véhiculé à l'aller. Il était temps, le vent se levait, la neige s'abattait drue et bientôt elle était devenue si violente, si aigre, si dure, que j'ai dû m'armer de toutes mes ressources d'opiniâtreté pour regagner le chalet sain et sauf. Celui-ci occupe l'éminence d'une vaste propriété qu'il était nécessaire de traverser à grandes enjambées en perçant dans une couche qui ne cessait de s'accroître. Je vous laisse imaginer le sport ! Enfin, en poussant la porte du logis, il y en avait déjà plus de trente centimètres. Je me suis dévêtu vite fait, j'ai enfilé un peignoir, j'ai ranimé le poêle "La Mancha" qui trônait au salon, j'ai préparé un chocolat chaud, je me suis assis devant la grande table et là, conscient de ce que je venais de faire, je me suis écrié pour moi-même : "tu es décidément le roi des couillons écervelés, un vrai casse-cou dont on retrouvera un jour la carcasse au fond d'un ravin !". Dehors, le blizzard, objet de mes ambitions littéraires, se déchaînait comme si les éléments se chargeaient de me démontrer que de la fiction à la réalité il n'y a souvent qu'un pas, lequel aurait pu être un pas de clerc fatal. Car sans la décision opportune de filer vite dès les premiers symptômes deux heures plus tôt, j'étais coincé en pleine montagne. Or, le blizzard devait durer jusqu'au lendemain matin.
Le Pimbi l'avait échappé belle, tout ça pour un roman !
Pimbi- Habitué du forum ++
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Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
"le roi des couillons écervelés" nous fera, je l'espère, l'honneur de poursuivre
Floréane- Habitué du forum ++
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Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Voui, voui, j'ai d'autres anecdotes en réserve.
Pimbi- Habitué du forum ++
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Localisation : En transit forcé
Tonax- Habitué du forum ++
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Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Au fait Pimbi, j'ai Gavarnie dans mes favoris météo d'application de téléphone portable ; d'habitude je ne regarde pas mais là j'avais mis des nouveaux favoris, les bleds que j'allais traverser ou Roanne, Vence etc pour pouvoir savoir si je devais m'attendre à modifier mes horaires de déplacements etc.
Bon, bref, du coup j'ai recommencé à regarder Gavarnie que je ne supprime jamais de ces favoris. Vendredi, samedi et dimanche, les températures étaient quasiment chaque jour comprises entre -7 pour les maximales et -12 pour les minimales et en regardant le détail heure par heure je voyais qu'il neigeait à peu près 22 heures par jour pendant tout ce temps. Ça devait être grandiose.
Je pense toujours aux mésanges et aux pinsons que le hasard y a fait naître, sacrée malchance pour eux par rapport à une naissance quelques mois plus tôt à Argelès-Gazost par exemple, hécatombe en vue parmi les jeunes, impossible pour eux de se réchauffer et difficile de trouver de la nourriture. Ceci dit, le cycle naturel de la vie sauvage dans les montagnes est comme ça et il ne faut pas penser à tous ces drames sinon on ne vit plus. Il faut se dire que les plus forts qui ont déjà réussi à passer un hiver devraient survivre et engendrer l'année prochaine une bonne dizaine de petits parmi lesquels deux ou trois parviendront à passer le premier hiver etc.
Bon, bref, du coup j'ai recommencé à regarder Gavarnie que je ne supprime jamais de ces favoris. Vendredi, samedi et dimanche, les températures étaient quasiment chaque jour comprises entre -7 pour les maximales et -12 pour les minimales et en regardant le détail heure par heure je voyais qu'il neigeait à peu près 22 heures par jour pendant tout ce temps. Ça devait être grandiose.
Je pense toujours aux mésanges et aux pinsons que le hasard y a fait naître, sacrée malchance pour eux par rapport à une naissance quelques mois plus tôt à Argelès-Gazost par exemple, hécatombe en vue parmi les jeunes, impossible pour eux de se réchauffer et difficile de trouver de la nourriture. Ceci dit, le cycle naturel de la vie sauvage dans les montagnes est comme ça et il ne faut pas penser à tous ces drames sinon on ne vit plus. Il faut se dire que les plus forts qui ont déjà réussi à passer un hiver devraient survivre et engendrer l'année prochaine une bonne dizaine de petits parmi lesquels deux ou trois parviendront à passer le premier hiver etc.
Tonax- Habitué du forum ++
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Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
La dure loi de la sélection naturelle...
Floréane- Habitué du forum ++
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Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Ah, les Pyrénées …Un drôle de coin !
Tiens, en hiver, quand il y avait trop de neige, eh bien, le jeudi le car ne pouvait pas nous emmener jusqu’à Barèges faire du ski. Alors avec les copains du quartier, on prenait nos luges et on allait, dans la demie heure, jouer au Pré Vignoles, pas loin du funiculaire du Pic du Jer.
L’été au moins, on passait de l’autre côté de notre quartier : le Gareau, et on descendait au pied du Béout se baigner dans le gave. Mais souvent, pour les « Grandes vacances », comme plusieurs de nos parents qui travaillaient à Pragnères, du lundi au samedi, nous emmenaient, on partait de bon matin, pour au moins deux jours, sac au dos, jusqu’à Gavarnie…le jeu, c’était de pisser dans la source du gave, car, plus bas, dans le cirque, il y avait « le coin touristes » qui remplissaient leurs gourdes …de l’eau pure du gave.
On rigolait bien !
En automne, quelques fois, les chasseurs nous invitaient pour faire bouger, dans les cabanes en haut des arbres, au col d'Aspin, les pigeons qui servaient d'appel lors des vols de palombes, qui descendaient alors et qu'ils pouvaient "tirer".
Boudiou drolé, aquiou vaïs verdé !
Tiens, en hiver, quand il y avait trop de neige, eh bien, le jeudi le car ne pouvait pas nous emmener jusqu’à Barèges faire du ski. Alors avec les copains du quartier, on prenait nos luges et on allait, dans la demie heure, jouer au Pré Vignoles, pas loin du funiculaire du Pic du Jer.
L’été au moins, on passait de l’autre côté de notre quartier : le Gareau, et on descendait au pied du Béout se baigner dans le gave. Mais souvent, pour les « Grandes vacances », comme plusieurs de nos parents qui travaillaient à Pragnères, du lundi au samedi, nous emmenaient, on partait de bon matin, pour au moins deux jours, sac au dos, jusqu’à Gavarnie…le jeu, c’était de pisser dans la source du gave, car, plus bas, dans le cirque, il y avait « le coin touristes » qui remplissaient leurs gourdes …de l’eau pure du gave.
On rigolait bien !
En automne, quelques fois, les chasseurs nous invitaient pour faire bouger, dans les cabanes en haut des arbres, au col d'Aspin, les pigeons qui servaient d'appel lors des vols de palombes, qui descendaient alors et qu'ils pouvaient "tirer".
Boudiou drolé, aquiou vaïs verdé !
Cro-Ranec- Habitué du forum +
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Localisation : grotte non répertoriée
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
C'est un plaisir de te lire, Cro !
Floréane- Habitué du forum ++
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Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Les séjours dans les cayolars me plaisaient beaucoup, on vivait loin de tout, en pleine nature, et on s'y faisait une santé de fer !
Pimbi- Habitué du forum ++
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Localisation : En transit forcé
Floréane- Habitué du forum ++
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Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Les petites cabanes d'altitude où séjournent les bergers pendant la période d'estive : c'est rudimentaire, tout de bois façonné, et très chaleureux. Pas d'électricité, une cuisinière à bois et des lits de sangle pour tout confort, le séjour anti-Flo par excellence. Ma pauvre, tu y déprimerais à coup sûr... Moi, je m'y éclatais.
Pimbi- Habitué du forum ++
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Date d'inscription : 27/09/2012
Localisation : En transit forcé
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Pffff !!!
Ca existe aussi dans les alpes. Ils appellent ça des bergeries je crois, et c'est tout pareil : bois et ardoises, pas d'eau courante ni d'électricité, aménagement spartiate...
Ca existe aussi dans les alpes. Ils appellent ça des bergeries je crois, et c'est tout pareil : bois et ardoises, pas d'eau courante ni d'électricité, aménagement spartiate...
Floréane- Habitué du forum ++
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Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
C'est un nom basque, cayolar. On l'emprunte volontiers à nos voisins.
Pimbi- Habitué du forum ++
- Messages : 21920
Date d'inscription : 27/09/2012
Localisation : En transit forcé
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Pour la forme : UN thermos est controversé puisqu'il s'agit d'UNE bouteille thermique, c'est admis néanmoins.
"la neige s'abattait drue". Non : "dru", car il s'agit d'un adverbe, donc invariable. Ou alors, elle s'abattait, drue. Drue, elle s'abattait. Adjectif.
Pour le fond et le style : encooore ! c'est à la fois intéressant et bien écrit
"la neige s'abattait drue". Non : "dru", car il s'agit d'un adverbe, donc invariable. Ou alors, elle s'abattait, drue. Drue, elle s'abattait. Adjectif.
Pour le fond et le style : encooore ! c'est à la fois intéressant et bien écrit
Medea- Habitué du forum +
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Date d'inscription : 01/10/2012
Localisation : Koutaïs
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Je l'ai dit je ne sais plus où : je ne ferai plus aucun commentaire sur l'orthographe, la syntaxe, la grammaire et l'emploi plus ou moins controversé de tel ou tel terme de x ou y.
Floréane- Habitué du forum ++
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Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Fais-le toujours pour moi, ma Flo, steplet. Personne, même notre Pimbi n'est à l'abri d'une erreur dont on aimerait se corriger. Et tu n'as pas eu de remarque de sa part ou bien je me trompe ?
- Spoiler:
- pour Pimbi : nous ne parlons que d'orthographe. Au sujet de la géo, il est FOUTU !
Medea- Habitué du forum +
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Date d'inscription : 01/10/2012
Localisation : Koutaïs
Floréane- Habitué du forum ++
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Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Beuh ? j'ai ENCORE loupé ketchose ?
Medea- Habitué du forum +
- Messages : 17634
Date d'inscription : 01/10/2012
Localisation : Koutaïs
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Ménon ! Je répondais juste à ton post !
Floréane- Habitué du forum ++
- Messages : 51504
Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Ah oui, certainement au sujet du niveau de géo du Bébéharnais
Medea- Habitué du forum +
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Date d'inscription : 01/10/2012
Localisation : Koutaïs
Floréane- Habitué du forum ++
- Messages : 51504
Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Floréane a écrit:Je l'ai dit je ne sais plus où : je ne ferai plus aucun commentaire sur l'orthographe, la syntaxe, la grammaire et l'emploi plus ou moins controversé de tel ou tel terme de x ou y.
J'espère que tu t'en rappelleras !
Mais non, j'ai rien dit, pour moi en tout cas pas de problème à ce que tu en fasses. D'ailleurs j'ai trouvé très utile cette histoire des en, c'est le genre d'erreur que j'aurais pu faire par méconnaissance.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Tonax- Habitué du forum ++
- Messages : 21946
Date d'inscription : 29/05/2013
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Eh bien, Pimbi, et ces tribulations
Floréane- Habitué du forum ++
- Messages : 51504
Date d'inscription : 27/11/2012
Localisation : plein sud
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
On peut dire : la neige s'abattait drue, comme on dirait : elle tombait claire et parsemée. Mais on dira : "ces messieurs fumaient sec et buvaient dru" (au singulier). La nuance est celle-ci : on fait de la neige par une sorte de prosopopée un être vivant, ce qui renforce le sens de l'action : sous-entendu, la neige s'abattait étant drue. L'emploi particulier de ces mots qui sont soit adjectif, soit adverbe, est attesté par Victor Hugo, entre autres. C'est une finesse de la langue.Medea a écrit:"la neige s'abattait drue". Non : "dru", car il s'agit d'un adverbe, donc invariable. Ou alors, elle s'abattait, drue. Drue, elle s'abattait. Adjectif.
Pour le fond et le style : encooore ! c'est à la fois intéressant et bien écrit
Pimbi- Habitué du forum ++
- Messages : 21920
Date d'inscription : 27/09/2012
Localisation : En transit forcé
Re: Les tribulations pyrénéennes de Pimbi lou biarnés
Pour la suite des tribulations, je vous raconterais bien mes escapades montagnardes avec Loïc, sans l'aspect ô combien équivoque, pour ne pas dire scandaleux, qu'elles revêtent au détour d'un sentier qui met en exergue la forme masculine et son alléluia.
Pimbi- Habitué du forum ++
- Messages : 21920
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Localisation : En transit forcé
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