Drame au Palais

Ceux que tu aimes se disent peut-être la même chose

En fait pour ne pas leur faire de chagrin, je m'emploierai à vivre le plus longtemps possible

Dilemne, hein !

Ben oui, autant vivre, on verra bien

grumpythedwarf a écrit:Dilemne, hein !

Dilemme, même pas : bien souvent on ne choisit pas...

Je dirais : heureusement

Ca se discute

Affectueuses pensées, Pim'...

Bonjour à tous et un grand merci pour votre gentillesse : j'ai lu vos messages ce matin, ça met du baume au coeur.
Voyage aller en deux fois, comme je l'avais dit ; arrêt à Saint-Fargeau, juste avant Auxerre. Le lendemain, Metz ; c'est là que les ennuis commencent.
D'abord, le froid : j'étais parti par 17 degrés de douce chaleur printanière, l'hiver s'est invité à la fête, sournoisement, un peu comme un trouble-fête s'immisce dans une réunion de joyeux lurons pour la gâter. Ensuite, les apprêts des funérailles, le curé à voir - là en l'occurence un diacre - l'ambiance déplorable propre à ce genre d'évènements, les larmes sincères des uns, un peu moins des autres, les discussions oiseuses qui ne respectent pas le silence que l'on doit à la douleur, l'interminable cortège des visites, etc. je vous passe les détails.
Je passe aussi l'office religieux, l'encensoir, l'ultime hommage au mort avec ses aspersions, ses litanies, enfin tout le décorum qui préside à un enterrement. Je me sentais pourtant en paix, quelque chose me disait que la mort n'est pas ce qu'on pense, nous humains, et cet étrange et apaisant sentiment s'est répandu à tous ceux qui pleuraient et qui m'ont su gré de cette attitude. Sa maman m'a même dit : "j'ai l'impression qu'il est là, qu'il nous voit et qu'il nous sourit".
Enfin, le mercredi matin, hier donc, je suis reparti : surprise, la Lorraine gisait sous quinze bons centimètres de neige et j'ai dû commencer mon voyage de retour par un grattage systématique de la pauvre voiture enfouie sous un fort épais manteau d'hermine. Comme il faisait froid, le lave-glace ne fonctionnait plus, par conséquent je n'y voyais presque rien. Mon bon ange veillait, cependant, car jusqu'à Châlons en Champagne, j'ai conduit à l'aveuglette. Enfin, après Troyes, le lave-glace s'est dégrippé, il faisait moins froid et un beau soleil m'a accompagné jusqu'au Béarn où, tout à coup, il s'est mis à neiger. Eh oui, il neigeait sur le piémont pyrénéen, et quand je suis arrivé chez moi, j'ai écarquillé de gros yeux effarés : le Pays basque valait bien la Lorraine. Incroyable. Preuve, cette photo prise ce matin même.

Aujourdhui la belle gigue danse également sous les flonflons des flocons

Mais depuis deux-trois jours, un soleil éclatant nous remonte le moral
Pimbi : j'espère que ce n'est pas une de ces horribles années où même les oliviers gèlent

On n'a pas d'oliviers ici, mais c'est foutu pour les cerises. La versatilité de nos climats est digne de celle des femmes, on ne peut jamais prévoir leur humeur.

Et les arbres à pains aux raisins qui étaient en fleur...
Quel malheur, Germaine !

Par contre, les papiers (arbres à papes) ont été épargnés...

Pimbi a écrit:On n'a pas d'oliviers ici, mais c'est foutu pour les cerises. La versatilité de nos climats est digne de celle des femmes, on ne peut jamais prévoir leur humeur.

Faut êt' bête, tout de même, pour ne même pas être capable de prévoir les réactions de personnages aussi stupides tout en étant soi-même prévisible

Pimbi

Je vois qu'on est au moins deux machos sur le fofo : continuons.
Et je ne vous parle pas des femmes qui confondent Oléron et Oloron ! Les pires !!!

Errare humanum est sed perseverare...

Percer un verrare, ça doit être dur !

C'est bien ce que j'ai dit

on dit : "il est bien ce Jedi"

Adoncques, dame Flo,
Resterons-nous en pleurs ?
Oublions nos sanglots
Et semons la terreur
Usons de nos doux fouets
Eduquons ces manants
Qu'ils voient que nos rouets
Peuvent avoir des dents

maman zé peur  

J'ai parlé des manants, tu ne risque rien, Guardianichou, évidemment
N'empEche que notre bébé arnet s'arrange toujours pour glisser ci ou là que le drame avance et on ne voit jamais rien venir  

Je crois que, avec son sens inné du tragique, nous allons tous mourir un jour !
Ce gars a le nez, je vous le dis !

Et notre Flo rissante, elle boudeuh ?

Les enfants, je suis en train de préparer le déménagement, alors le théâtre, on verra ça plus tard, même si je broche quelques vers çà et là.
Quand je serai dûment installé, tout sera de nouveau dans une bonne assiette. Mais pour l'heure, on commence à faire des cartons...
Fabien nous aide, c'est pour le 14 septembre. J'adore bosser avec Fabien (le papa de mes filleules), c'est un ami plus qu'ami...
Vala, vala.