Mages, sorciers, présages et autres pratiques divinatoires

Moi aussi, la seule fois où j'ai voté à droite c'était pour Chirac et contre Le Pen.

Nous avons quelques points communs

Il semblerait.

Si toutefois l'envie vous en prenait, voilà comment jeter un sort à quelqu'un... en évitant que ça se retourne contre vous !

https://fr.wikihow.com/jeter-un-mauvais-sort-%C3%A0-quelqu%27un

Vous rigolez, vous rigolez mais dans des coins perdus du Berry,il y a des "jeteux" de sort !!
Et le vaudou, il paraît que ça fonctionne !

C'est peut-être ça qui s'appelle "travailler du bocal" ....

en tout cas une des difficultés des médecins au Congo était de convaincre leurs patients que leur maladie n'était pas due à un mauvais sort qu'on leur aurait jeté. La famille cherchait toujours un coupable. Heureusement cela pouvait provenir de l'esprit d'un ancêtre insatisfait, dans ce cas c'était la faute du malade qui avait eu des manquements au souvenir de l'ancêtre et on ne punissait pas l'un ou l'autre pour avoir jeté un sort

Et un(e) arabe n'utiliserait pas (c'est Yasmina qui me l'a dit) le mot "déprime", mais les termes "on m'a jeté un sort", je ne sais pas si je ne vous en ai pas déjà touché un mot ici ou là. Ce qui pose un souci médical vu que la personne ne pensera pas à agir sur elle-même.

Il n'est pas dit, dans ce cas précis, qu'un médecin serait plus efficace qu'un sorcier.

Toi non plus, tu ne crois pas trop à tout ce qui psy, thérapie etc ?

Selon Michel Onfray Freud lui-même inventait ses exemples pour faire croire à la justesse de sa théorie.

Medea a écrit:Toi non plus, tu ne crois pas trop à tout ce qui psy, thérapie etc ?

Dans une certaine mesure seulement.

Parler est une chose : que celui ou celle qui reçoit ces paroles soit capable de les décrypter et d'aider la personne, c'est une autre paire de manches.

Le fait déjà de pouvoir parler librement sans se sentir jugé, nous aide à trouver de nous même les solutions. Un bon psy ne fait que te faire réfléchir en te posant les bonnes questions.

Bien souvent hélas ça ne sert au final pas à grand-chose.

Comment le sais tu ?

Je ne suis pas d'accord avec toi Tonax.

Il y a des gens qui sont en grande demande d'aide et d'écoute. Et il y a des gens qui sont capables de ça (sans forcément être psy en titre d'ailleurs) et qui sont d'un grand soutien pour ceux qui s'adressent à eux.

A l'époque où j'ai fait ma psychanalyse, je tournais en rond et ressassais mes idées sans voir le bout du tunnel. Le fait d'être tombée sur un excellent psy m'a bien aidée à reprendre ma vie en main et j'ai découvert des faces cachées de ma personnalité que je ne soupçonnais pas. Je me suis découverte bien plus forte que je ne le pensais. J'ai réussi à dépasser certaines idées sur ce que je me croyais obligée de faire et j'ai enfin osé vivre comme je l'entendais réellement.
Cela peut paraître con d'avoir besoin de l'écoute de quelqu'un pour réaliser cela et peut-être en serais je arrivée au même résultat seule, mais je pense que cela m'aurait pris beaucoup plus de temps.

C'était une psychanalyse ou une psychothérapie ?

Certes mais peut-être ne souffrais-tu pas d'une véritable pathologie, peut-être étais-tu '' seulement '' au fond du trou, dans un sale passage de ta vie et avais-tu juste besoin de conseils, conseils que la psychanalyse t'a permis de donner toi-même à toi-même, peut-être ?

J'ai dit que bien souvent hélas, au final, ça ne sert pas à grand-chose. Oui, pas de problème pour dire que ça soulage, mais ça soulage comme un Doliprane qui fait baisser la température d'un malade, si quelqu'un a une maladie avec fièvre, dès que l'effet d'un Doliprane s'est estompé, il en faut un autre. Le Doliprane apporte un soin, il soulage mais ce n'est pas lui qui guérit. Ce qui va guérir une bronchite c'est soit le temps ( il faut bien que ça finisse un jour par passer ) soit les antibiotiques, anti inflammatoires etc. Et du coup la fièvre tombera.

Je vois les psys ( le fait d'aller en voir pour parler ) comme des Doliprane, ça apporte un plus sur le coup mais au final, bof. Ce qui me fait dire ça c'est le fait que les gens pas très solides du bonnet que je connais et qui vont en voir ont besoin de continuer à aller les voir et même cela, ça n'empêche pas les gens d'aller pas fort. Un maniaco-dépressif qui est suivi continue souvent hélas à rester maniaco-dépressif, il y a des gens qui font de nombreux séjours en centre hospitalier pour ça.

Mais je ne dis pas que discuter avec un psy ne sert à rien, j'avais seulement dit que bien souvent ( pas toujours donc ) hélas au final ça ne sert pas à grand-chose.

Tonax a écrit:Un maniaco-dépressif

La PMD est une maladie reconnue, identifiée, qui correspond à quelque chose de précis et à un traitement adapté. C'est une maladie qui te suit à vie, comme la mucoviscidose. Le patient ne peut pas se passer de traitement, sauf à basculer maniaque ou dépressif.
Il n'y a encore pas si longtemps, on enfermait ces patients et on les abrutissait de psychotropes. Les temps changent heureusement.

Floréane a écrit:C'était une psychanalyse ou une psychothérapie ?

C'était une psychanalyse et pour que je sois prise en charge par la sécurité sociale mon psychiatre a indiqué que je suivais une thérapie de type analytique.

Peu importe au fond : l'essentiel est que ça t'ait aidée à refaire surface.

Tonax a écrit:
Mais je ne dis pas que discuter avec un psy ne sert à rien, j'avais seulement dit que bien souvent ( pas toujours donc ) hélas au final ça ne sert pas à grand-chose.

Modérons un peu : ça doit servir souvent aux personnes complètement perdues ou sans écoute autour d'elles. Mais quand tu sais très bien tout ce qui t'a fait du mal, il n'y a pas de baguette magique. Au contraire, le fait de devoir à nouveau gratter les moments douloureux, c'est nuisible.
Primum non nocere.