Re: Relation entre matière et esprit

par Tonax Lun 10 Fév 2014 - 18:14

Tu y arriveras et on dira alors, le G sait tout, le P peut tout !

Quand j'ai vu le titre du sujet j'ai cru tout d'abord qu'il allait s'agir d'un sujet sur les gens dont certains goûts ou traits de caractère se modifient suite à une greffe d'organe !

par Pimbi Lun 10 Fév 2014 - 18:21

Mé non, il s'agit de nous, les hommes : on se pose moultes questions.

Spoiler:

par grumpythedwarf Lun 10 Fév 2014 - 18:28

Le nain est néfaste pour les *'s.
C'est connu.

par Floréane Lun 10 Fév 2014 - 19:25

Pimbi a écrit:Mé non, il s'agit de nous, les hommes : on se pose moultes questions.

C'est drôle que tu orthographies moult comme un adjectif. C'est quand même un adverbe depuis le XIVè siècle... Twisted Evil

par Floréane Lun 10 Fév 2014 - 19:33

Pimbi a écrit:Je pense le contraire, que notre ego est la pierre de touche de notre élévation, si nous parvenons à le plier à ce que nous avons de meilleur en nous, en le transformant. Tout est une question de métamorphose : la bile est un poison, mais sans elle, le foie ne fonctionnerait pas. De même, nos défauts mettent en exergue nos qualités. En veillant constamment à cette dualité, nous faisons des miracles.

Sur ce point précis, je partage entièrement ton avis.
Mais bien des gens pensent que ego = égoïsme, voire même égocentrisme. Dans la mesure où c'est la représentation (pas nécessairement fausse) qu'on a de soi, cela me paraît une composante très importante de la personnalité. Ceci dit, un ego "surdimensionné", ou au contraire timide et faiblard, peuvent être une entrave à un épanouissement harmonieux. Mais il est toujours possible de s'améliorer.

par Guardian Lun 10 Fév 2014 - 20:16

Floréane a écrit:Mais il est toujours possible de s'améliorer.

Sauf quand on est déjà au top ^^

par gingembre Mar 11 Fév 2014 - 9:27

On n'est jamais au top et rien n'est jamais acquis.

par Floréane Mar 11 Fév 2014 - 9:32

Ce n'est hélas pas une opinion si répandue que ça...

par Floréane Mar 11 Fév 2014 - 9:48

grumpythedwarf a écrit:Faux.

Tu es bien péremptoire pour quelqu'un qui affirme douter toujours...

grumpythedwarf a écrit:Notre ego est notre plus grand ennemi.
De grands penseurs l'ont démontré, comme Sri Aurobindo ou C.G. Jung.

Comment peut-on démontrer quoi que ce soit dans le domaine de la pensée et de la philosophie ?

par gingembre Mar 11 Fév 2014 - 10:04

Et pan dans les dents, le Nain ! Very Happy

par Gilboesine Mar 11 Fév 2014 - 11:23

Notre ego est, on ne peut pas le nier. L'annihiler ne me semble pas une bonne chose, de même qu'un ego hyper développé est un handicap. Vivre avec, le chouchouter parfois, l'écouter, et faire la part des choses. Ce n'est pas mal que d'être bien dans ses baskets, sinon, comment entendre les autres?

par Pimbi Mar 11 Fév 2014 - 11:33

L'ego est la souche, le germe, indispensable au façonnage de la personne. Sans l'ego, il n'y aurait rien, le vide, un être dépourvu de consistance, un ectoplasme. L'ego ressemble à la décoration d'une maison : si elle est faite avec goût, si elle est discrète, bien agencée, elle suscite l'admiration. Dans le cas contraire, elle devient hyperbolique et ses excès fatiguent.
Refuser son ego, c'est se refuser soi-même : nous ne sommes pas ce que nous sommes par hasard, la cause vient de loin, tout s'enchaîne, tout est lié. Travailler à dompter la mesure, c'est une partie de notre tâche : ni effacé, ni orgueilleux, l'équilibre entre les deux.
Une seule façon de corriger nos excès, en nous oubliant nous-mêmes.

par Guardian Mar 11 Fév 2014 - 12:48

Je n'ai aucun égo.
D'ailleurs lui et moi sommes parfaitement d'accord sur ce point clown

par Gilboesine Mar 11 Fév 2014 - 12:51

Pimbi a écrit:nous ne sommes pas ce que nous sommes par hasard, la cause vient de loin, tout s'enchaîne, tout est lié

Je suis d'accord, et même plus, je dirai que nous sommes responsables de notre destin.

par grumpythedwarf Mar 11 Fév 2014 - 12:59

Mon cul. Le destin n'en fait qu'à sa tête.
Et notre pauvre petit libre-arbitre est bien maigrichon.
Illusions !

par Floréane Mar 11 Fév 2014 - 13:03

Pimbi a écrit:L'ego est la souche, le germe, indispensable au façonnage de la personne. Sans l'ego, il n'y aurait rien, le vide, un être dépourvu de consistance, un ectoplasme. L'ego ressemble à la décoration d'une maison : si elle est faite avec goût, si elle est discrète, bien agencée, elle suscite l'admiration. Dans le cas contraire, elle devient hyperbolique et ses excès fatiguent.
Refuser son ego, c'est se refuser soi-même : nous ne sommes pas ce que nous sommes par hasard, la cause vient de loin, tout s'enchaîne, tout est lié. Travailler à dompter la mesure, c'est une partie de notre tâche : ni effacé, ni orgueilleux, l'équilibre entre les deux.
Une seule façon de corriger nos excès, en nous oubliant nous-mêmes.

Une absence d'ego est tout simplement inenvisageable, sauf chez le géranium (et encore : il faudrait le vérifier). Plus que de la "déco", cela participe de la structure intime de l'individu.
Pas d'ego, pas de "je" : cela conduirait à une négation de la conscience de soi, à un épochè du jugement (pris au sens large), à une sorte d'inexistence intellectuelle d'où seraient exclues pensée, réflexion, communication. Et plutôt que "dompter la mesure", je pense qu'il est nécessaire de s'attacher à maîtriser la démesure.

par Pimbi Mar 11 Fév 2014 - 13:12

Pas du tout : tu es plus libre que tu ne le penses, mais tu t'enfermes dans l'illusion d'un déterminisme négateur de ton libre-arbitre. Le déterminisme n'est qu'une condition de départ, tes éléments constituants, en quelque sorte. Après, à toi de jouer. Souvent, parce qu'on n'a pas agi, ou parce qu'on a mal agi, on se croit victime du destin. Evidemment, celui qui ne fait rien ou qui a passé sa vie à se tromper peut toujours l'accuser de tous les maux.

par Floréane Mar 11 Fév 2014 - 13:15

Gilboesine a écrit:
Je suis d'accord, et même plus, je dirai que nous sommes responsables de notre destin.

Vraiment ? Etaient responsables de leur destin les milliers de victimes de la dernière guerre (et des précédentes et des actuelles), sont responsables de leur destin ceux qui sont frappés de maladies incurables, d'anomalies génétiques ? Maîtres de leurs destins les esclaves, les gamines excisées, les femmes afghanes ? C'est donc de la faute de cet enfant s'il est trisomique, de ce malade s'il est cancéreux, de ce jeune homme s'il est paria plutôt que brahmane, de cette femme si elle est morte en couches ? Ils auraient tout fait pour vivre ce destin là de préférence à tout autre, en toute connaissance de cause et en pleine conscience ?
C'est vraiment le genre de réflexion qui me fait voir rouge : c'est tellement facile de généraliser sans s'expliquer.

par Floréane Mar 11 Fév 2014 - 13:16

Pimbi a écrit:Pas du tout : tu es plus libre que tu ne le penses, mais tu t'enfermes dans l'illusion d'un déterminisme négateur de ton libre-arbitre. Le déterminisme n'est qu'une condition de départ, tes éléments constituants, en quelque sorte. Après, à toi de jouer. Souvent, parce qu'on n'a pas agi, ou parce qu'on a mal agi, on se croit victime du destin. Evidemment, celui qui ne fait rien ou qui a passé sa vie à se tromper peut toujours l'accuser de tous les maux.

Tu réponds à qui là ?

par Pimbi Mar 11 Fév 2014 - 13:19

Floréane a écrit:
Pimbi a écrit:Pas du tout : tu es plus libre que tu ne le penses, mais tu t'enfermes dans l'illusion d'un déterminisme négateur de ton libre-arbitre. Le déterminisme n'est qu'une condition de départ, tes éléments constituants, en quelque sorte. Après, à toi de jouer. Souvent, parce qu'on n'a pas agi, ou parce qu'on a mal agi, on se croit victime du destin. Evidemment, celui qui ne fait rien ou qui a passé sa vie à se tromper peut toujours l'accuser de tous les maux.

Tu réponds à qui là ?

A Grumpy, nos messages se sont croisés.

par Pimbi Mar 11 Fév 2014 - 13:27

Flo, du calme, voyons : le propos de Gilbo traite la chose de manière générale. Evidemment qu'il existe mille exceptions à la règle, et naître trisomique ou enfant-esclave en Birmanie est en soi une destinée terrible. Mais on touche là au mystère des mystères, celui de la raison de notre incarnation humaine et des conditions dans lesquelles elle se déroulera.
Cela dit, sommes-nous sûrs que nous n'avons pas choisi délibérément notre venue ici-bas, avec ses "modalités" ? Pourquoi, me diras-tu, si cette hypothèse est fondée, se retrouver à périr à huit ans de malnutrition, de mauvais traitements, ou de maladie ? Et pourquoi certains d'entre nous seront des génies ? Du pire au meilleur, l'échelle est vaste et rien n'est plus énigmatique.

par Floréane Mar 11 Fév 2014 - 13:30

Je regrette mais je n'ai aucune envie de me calmer. Quand je suis en colère je le dis, que ça plaise ou pas. Et crois moi, j'ai mesuré mes paroles : j'ai l'ego facilement inflammable. .

par Pimbi Mar 11 Fév 2014 - 13:31

Floréane a écrit:Je regrette mais je n'ai aucune envie de me calmer. Quand je suis en colère je le dis, que ça plaise ou pas. Et crois moi, j'ai mesuré mes paroles : j'ai l'ego facilement inflammable. .

Dompte ta colère avec ton septième chakra, celui qui te relie à l'intemporel.

par Floréane Mar 11 Fév 2014 - 13:33

Non. Elle passera toute seule.

par Guardian Mar 11 Fév 2014 - 14:41

Floréane a écrit:j'ai l'ego facilement inflammable. .

L'ego ? Seulement l'ego ? whistle

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