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Floréane a écrit:Tu te disperses ma belle, tu te disperses   

Non, pas vraiment. Face de bouc c'est pour avoir des news de potes que je ne vois pas souvent quant aux deux autres forums il y en a un que je survole à peine et l'autre qui hiberne depuis pas mal de temps hélas.
Je suis surtout présente ici en fait !

grumpythedwarf a écrit:J'en suis à six...

Vi ! Je dois te supporter sur les trois forum toua !!!  

Chouette, comme dirait qui on sait, on t'adore

Vous êtes toujours chez les Ayeurs ?

Mes ayeurs sont la Maison et ST Pah. Et oui, j'y suis toujours  !
La Maison était un forum super où je me plaisais beaucoup, mais à l'heure actuelle il ne s'y passe plus grand chose.

Saint Pah tourne au ralenti, c'est dommage.

Pimbi a écrit:Vous êtes toujours chez les Ayeurs ?

Très modérément.
On a viré les deux gars les plus intéressants.
Z'ont des modos de merde.
J'y reste parce que j'y apprends des choses qui pourraient me servir.

Comment ça les deux gars ? Il n'y en a qu'un à ma connaissance et il est parti de lui même.... ce que je conçois fort bien vu ce qu'il s'est pris dans la tronche ! Tiens, d'ailleurs il te passe le bonjour !

Je vois que l'ambiance là bas est toujours aussi sympa...

Je dois avouer que Blue et Oxymore ont fait très fort avec l'Écureuil. Je me suis insurgée mais cela n'a hélas pas calmé le jeu ! Heureusement pour moi il habite à Caen et nous pouvons nous rencontrer dans le réel afin de poursuivre de passionnantes discutions !

Tout cela pour moi est du passé : je rigole encore quand je songe à la façon dont Encre Noire m'a viré. Il a tout d'un petit tyranneau, celui-là, à telle enseigne que mon bannissement s'est effectué sur un mode despotique bien coercitif, sans me laisser le moyen de lui répondre, donc de me défendre. A ses yeux, j'étais, je cite de mémoire, "un petit con qui détruit ce que les autres construisent". C'est trop d'honneur, vraiment...

d'autant que t'es même pas petit ^^

Ah, je n'ai pas connu ce forum !
Tu me diras que sur La Maison, tu n'as pas été banni, tu es parti de toi--même...

gingembre a écrit:Ah, je n'ai pas connu ce forum !
Tu me diras que sur La Maison, tu n'as pas été banni, tu es parti de toi--même...

Oui, je parlais du Bandeau sur les yeux. Pour la Maison, j'y étais allé sur les instances du petit Ecureuil. Je ne sais plus à propos de quel sujet j'étais à couteaux tirés avec deux ou trois personnes... Tout est si loin, à présent.

La maison n'est plus ce qu'elle était.
Si ce n'était Gingembre et Jean-Ram, les derniers braves.
Déjà que l'écureuil est parti...

Enfin, je ne devrais pas dire du mal des autres forums. Je ne suis qu'un ceci-cela, comme dirait ma voisine...

qui a toujours raison

Ah oui, Jean-Ram, el hombre ! Il s'était pris de gueule avec un autre, je ne sais plus qui, ça s'insultait à tour de locutions ma foi peu attiques...

des attaques peu attiques en somme ^^

Sur les forums, il faut parfois brider son tempérament.
Très peu pour moi.
Il faut reconnaître qu'ici, la liberté de ton est tolérée, voire encouragée.
Conservons donc notre petit nid en l'état.

nid nid l'état... © Gigliola Cinquetti

Très belle voix, je ne connaissais pas.

grumpythedwarf a écrit:Sur les forums, il faut parfois brider son tempérament.

Et comme disait Voltaire : on serait bien sot si on faisait dépendre son plaisir du jugement d'autrui.

Si les gens qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient encore plus. Sacha Guitry

Tu remarqueras qu'il pullule un peu partout de ces petits chefs derrière un bureau, obscurs césarions d'officines bouffis d'animosité envers quiconque ne leur ressemble pas, puant la sottise et la médiocrité par tous les pores de leur peau, et enracinant leur superbe dans leur margouillis à proportion du rachitisme qu'il leur inocule. Trop heureux lorsqu'ils humilient quelqu'un qui les dépasse et les surpasse en tout, parce que le monde est ainsi fait qu'il confie souvent à ce genre de factotums-histrions des responsabilités fort limitées mais qui leur gonflent le poitrail. C'est le syndrome du paon dans toute sa splendeur. J'en ai supporté un pendant trois ans, à l'époque où j'étais formateur : c'était un minus habens, absolument nul en dehors de sa spécialité bureaucratique, sans une étincelle d'esprit, inculte au point de n'avoir pour lecture qu'Auto-Moto et le quotidien du coin, qui ne manquait jamais un match de foot à la télé, donnait régulièrement son obole au téléthon, changeait de voiture tous les trois ans histoire d'entretenir sa notoriété, et racontait en long et en large ses nuits d'amour avec sa femme, en insistant sur les détails. Jaloux, méchant, ignare, plus sot qu'un panier à linge, il me vouait une jalousie féroce. Il n'est pas pour rien dans mon licenciement, et je gage qu'aujourd'hui encore il doit s'en réjouir.
Ce qui l'avait ulcéré, c'était que les élèves m'aimaient bien, qu'ils louaient ma patience et la clarté avec laquelle je m'exprimais, qu'ils adoraient mon enthousiasme que je leur communiquais, et que m'étant lié avec l'un d'entre eux, un homme d'une quarantaine d'années, lui et son épouse étaient venus chez moi à Arrast et m'avaient entendu jouer du piano. Le chef de service ne l'avait jamais supporté : il avait commencé par répandre que je me vantais, qu'en fait de pianiste je jouais avec deux doigts, ce dont je me moquais bien mais que je retournais plaisamment contre lui en le chamarrant de ridicules. Et puis, un jour, l'élève dont je parlais l'a démenti devant tout le monde au café. Mais croirait-on qu'il aurait accusé vergogne ? Pas du tout : il se plaint au patron, invente des insultes à son égard que je n'avais jamais proférées, et quinze jours plus tard j'étais congédié.
Quand j'ai été banni par le triste Encre Noire, j'ai toujours imaginé qu'il ressemblait à ce type.