Re: La citation du jour

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 10:20

Belle analogie, alain. C'est ce que je crois aussi.

par gingembre Mar 25 Aoû 2015 - 10:43

Laissons donc parler notre cœur, il nous mènera loin !

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 10:54

La raison est faillible; le coeur beaucoup moins.

par gingembre Mar 25 Aoû 2015 - 11:00

Le cœur est parfois incompréhensible et ses élans bien surprenants !
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 11:16

Gna gna gna...

Spoiler:

par Pimbi Mar 25 Aoû 2015 - 12:06

alain a écrit:Pour faire une analogie je dirai qu'en matiére de peinture ou de musique, l'esprit c'est la technique et le coeur c'est la créativité.

Parfaitement vrai, en littérature aussi : de là dérive la nécessité de posséder la meilleure technique possible, faute de quoi l'artiste sera toujours diminué, car rien n'est plus frustrant qu'un puits de créativité incapable de s'exprimer ou s'exprimant partiellement. C'est pourquoi je n'ai jamais cessé de travailler le solfège et le français, deux appuis indispensables à mes innombrables et prodigieux talents ; car vous apprendrez, bande de suspicieuses gens, que je suis en train d'écrire une symphonie dans le goût de Haydn. Si, si, et on ne rit pas, s'il vous plaît, nonméhein !!!!

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 12:19

Une sein faux nie ?
On aura tout vu !
Pourquoi pas du rap, ou du heavy metal ?
Non mais i

par Floréane Mar 25 Aoû 2015 - 13:01

gingembre a écrit:
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.

Cette phrase de Pascal est bien souvent utilisée n'importe comment. Pour Pascal elle se rapportait à la religion : c'est avec le coeur et non avec la raison qu'il convient d'approcher la religion et de convaincre les incroyants. Pas grand-chose à voir avec l'amour et la déraison !

par Minerve Mar 25 Aoû 2015 - 13:37

grumpythedwarf a écrit:25/08:

"L'esprit a beau faire plus de chemin que le coeur, il ne va jamais si loin"

Proverbe chinois

Normal, le cœur s'emballe et l'esprit a ses freins usés, lors de ces longs voyages...

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 14:21

Hé, hé !
Minerve métaphorique ? mouarf

par alain Mar 25 Aoû 2015 - 15:57

Pimbi a écrit:
alain a écrit:Pour faire une analogie je dirai qu'en matiére de peinture ou de musique, l'esprit c'est la technique et le coeur c'est la créativité.
Parfaitement vrai, en littérature aussi : de là dérive la nécessité de posséder la meilleure technique possible, faute de quoi l'artiste sera toujours diminué, car rien n'est plus frustrant qu'un puits de créativité incapable de s'exprimer ou s'exprimant partiellement. C'est pourquoi je n'ai jamais cessé de travailler le solfège et le français, deux appuis indispensables à mes innombrables et prodigieux talents ; car vous apprendrez, bande de suspicieuses gens, que je suis en train d'écrire une symphonie dans le goût de Haydn. Si, si, et on ne rit pas, s'il vous plaît, nonméhein !!!!

Carrément une symphonie ! Avec de nombreux instruments alors. On dépasse largement le cadre du piano seul et des sonates. Merd'alors.

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 15:59

Je l'ai déjà dit; il finira soit à l'Académie, soit au Panthéon ! Very Happy

par Pimbi Mar 25 Aoû 2015 - 16:14

Il y a une flûte, deux hautbois, un basson, deux cors de basset en sol - nécessité de transposer dans la tonalité de la symphonie - deux trompettes en fa et le quatuor à cordes, premiers violons, seconds violons, altos et violoncelles. La flûte, le hautbois, les violons, les trompettes, se lisent en clef de sol ; le basson en clef de fa, les cors de basset en clef d'ut troisième ligne, les altos idem, et les violoncelles en clef de fa. J'écris directement pour l'orchestre, comme Wagner. Plus tard, quand j'aurai plus de métier, j'inclurai trombones, cors anglais, tubas et clarinettes. Mais il s'agit ici d'un exercice de style parfaitement classique, je l'ai dit dans le goût de Haydn. J'ai divisé la partition en un allegro initial précédé d'une introduction lente (Adagio), un Andante, un menuet et un final Allegro vivo. Tout cela devrait avoir bonne gueule et l'inspiration est au rendez-vous. Jo m'a dit : "c'est dingue, on dirait vraiment du Joseph Haydn !".

par Pimbi Mar 25 Aoû 2015 - 16:20

grumpythedwarf a écrit:Je l'ai déjà dit; il finira soit à l'Académie, soit au Panthéon !

Pourquoi pas aux deux ? Ou peut-être dans l'oubli le plus profond : ô destinées aveugles, incoercibles fluctuations de nos fragiles ambitions...
Ah, ah, je ne vais pas me dégonfler : quand elle sera finie, j'enverrai une copie à Fayçal Karoui, le directeur du Pau-Béarn, on verra bien comment il prendra la chose.

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 16:21

Plagiaire !
Quand je verrai Joseph, je lui en toucherai un mot !
Non mais !

Des chiens de chasse en clef d'ut troisième ligne !
On n'a jamais vu ça !
C'est BB qui va être contente !

par Pimbi Mar 25 Aoû 2015 - 16:23

Hep ! C'est pas du plagiat, vilain, mais une musique entièrement de ma tête !!!

par Floréane Mar 25 Aoû 2015 - 16:23

grumpythedwarf a écrit:La raison est faillible; le coeur beaucoup moins.

Certes, mais quand l'esprit perd la raison, le coeur perd la mémoire. Elles sont nombreuses, les personnes qui ont perdu la raison et ne reconnaissent plus celles qu'elles ont le plus aimé.

par Floréane Mar 25 Aoû 2015 - 16:25

Pimbi a écrit:Tout cela devrait avoir bonne gueule et l'inspiration est au rendez-vous. Jo m'a dit : "c'est dingue, on dirait vraiment du Joseph Haydn !".

Pourquoi ne pas faire du Vivien ?

par Pimbi Mar 25 Aoû 2015 - 16:36

Parce qu'avant d'être soi-même, il est bon de s'inscrire aux écoles qui ont existé, c'est notre vivier, notre culture ancestrale ; ce n'est que petit à petit que se dégage une personnalité unique. Et puis, il faut apprendre la technique complète de la composition, et ce n'est pas une mince affaire.

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 16:39

Tu penses que Debussy a fait du Mozart avant de faire du Debussy ?

par Pimbi Mar 25 Aoû 2015 - 16:43

Debussy est une exception, il disait : "je ne connais qu'une règle, celle de mon bon plaisir". Mais Beethoven a longtemps étudié Haydn et Mozart avant d'explorer des sentiers qui n'appartiennent qu'à lui.
J'ai tout mon temps, je projette même d'écrire une musique illustrative de mon bouquin, cette fois plutôt fin XIXe... J'ai plein d'idées que je note régulièrement.

par grumpythedwarf Mar 25 Aoû 2015 - 16:46

Pourquoi pas ?
Tu deviendra aussi éclectique que les savants des siècles passés.

par Pimbi Mar 25 Aoû 2015 - 17:15

Je me ruine en papier musique, il y en a partout, même dans les chiottes. Jo est mort de rire, il m'a dit hier : j'ai poussé ma selle en compagnie d'un Allegro de Vivien !

par alain Mar 25 Aoû 2015 - 21:16

Pimbi a écrit:Il y a une flûte, deux hautbois, un basson, deux cors de basset en sol - nécessité de transposer dans la tonalité de la symphonie - deux trompettes en fa et le quatuor à cordes, premiers violons, seconds violons, altos et violoncelles. La flûte, le hautbois, les violons, les trompettes, se lisent en clef de sol ; le basson en clef de fa, les cors de basset en clef d'ut troisième ligne, les altos idem, et les violoncelles en clef de fa. J'écris directement pour l'orchestre, comme Wagner. Plus tard, quand j'aurai plus de métier, j'inclurai trombones, cors anglais, tubas et clarinettes. Mais il s'agit ici d'un exercice de style parfaitement classique, je l'ai dit dans le goût de Haydn. J'ai divisé la partition en un allegro initial précédé d'une introduction lente (Adagio), un Andante, un menuet et un final Allegro vivo. Tout cela devrait avoir bonne gueule et l'inspiration est au rendez-vous. Jo m'a dit : "c'est dingue, on dirait vraiment du Joseph Haydn !".

Mais tu as dêja eu l'occasion d'entendre ce que ça donnait, en '' vrai '' ?
J'aime beaucoup Haydn. Une sorte de Mozart avant l'heure. Ses sonates sont toutes superbes et brillantes.

par Pimbi Mer 26 Aoû 2015 - 9:44

Pour l'entendre, il faut être familier de l'orchestre, ce qui est mon cas, aussi je me fais une idée sonore au plus juste du rendu final. Le plus ardu est d'amener le thème secondaire sur la quinte de la tonalité d'origine. Dans le cas de cette symphonie (premier mouvement), comme elle est en si bémol majeur, le thème secondaire est en fa. Si elle était dans une tonalité mineure, par exemple ut mineur, il faudrait employer le ton relatif, mi bémol. C'est une convention de l'époque classique qui perdurera jusqu'à la fin du XIXe siècle, en dépit de quelques novateurs, dont Berlioz, qui se foutent pas mal de la forme-sonate.

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