Re: La citation du jour

par alain Jeu 5 Nov 2015 - 12:27

grumpythedwarf a écrit:Hélas, certains régressent, au lieu d'évoluer !
Un dessin ?

Tiens en voilà un. C'est toi qui a demandé hein.
C'est mon illustration perso à la '' Vie Divine ''

par Floréane Jeu 5 Nov 2015 - 13:02

alain a écrit:
Aurobindo est un '' sage '' qui à vécu dans une Inde encore '' antique '', par rapport à celle d'aujourd'hui. Avec une spiritualité propre à ce pays.
Tandis que nous nous évoluons dans un monde ultra matérialiste ou l'argent est devenu la fin de toutes choses.

Tu crois vraiment que dans l'Inde "antique", celle des seigneurs et des maharajah, l'argent et le pouvoir n'étaient pas la préoccupation principale de la majorité des gens ?

Aurobindo était peut-être un sage mais j'ai bien peur qu'il ne se soit leurré sur son propre pays. Là comme ailleurs, le fric est roi. Et l'a toujours été.

par Pimbi Jeu 5 Nov 2015 - 13:08

Lorsque la plupart des gens auront médité qu'à la mort on n'emporte pas son fric avec soi, peut-être consentiront-ils à réfléchir cinq minutes.

par alain Jeu 5 Nov 2015 - 13:17

Pimbi a écrit:Lorsque la plupart des gens auront médité qu'à la mort on n'emporte pas son fric avec soi, peut-être consentiront-ils à réfléchir cinq minutes.

Ce serait déjà un début.

Je ne suis pas contre l'argent parce qu'il faut de toutes façons une monnaie d'échange.
Je suis contre l'asservissement des peuples à l'idéologie de la grande finance.

par Pimbi Jeu 5 Nov 2015 - 13:22

L'argent, comme le sexe, est un moyen et non une fin : le drame, c'est qu'on inverse les attributs et les sociétés comme les individus s'en ressentent.

par alain Jeu 5 Nov 2015 - 13:28

Pimbi a écrit:L'argent, comme le sexe, est un moyen et non une fin : le drame, c'est qu'on inverse les attributs et les sociétés comme les individus s'en ressentent.

Exactement.
En premier c'est la nature, puis les sociétés et les individus.
L'argent n'est qu'un moyen pour l'organisation des sociétés et non une fin.
Or aujourd'hui c'est une fin. C'est un peu comme un cancer qui se développe dans l'organisme social.

par Floréane Jeu 5 Nov 2015 - 14:26

Pimbi a écrit:L'argent, comme le sexe, est un moyen et non une fin : le drame, c'est qu'on inverse les attributs et les sociétés comme les individus s'en ressentent.

Le sexe étant pour certains un moyen de se faire de l'argent ! Wink

par Tonax Jeu 5 Nov 2015 - 14:29

Et l'argent étant réciproquement un moyen d'accéder au sexe pour certains.

par Floréane Jeu 5 Nov 2015 - 14:38

L'avantage du sexe tarifé, c'est que tu n'es pas encombré par les sentiments, ni les tiens ni ceux de l'autre. Et pourquoi pas après tout ? C'est une façon de fonctionner qui en vaut une autre.

par gingembre Jeu 5 Nov 2015 - 16:55

Même sans payer, je crois qu'il doit être possible de trouver un mec ne s'encombrant pas de sentiments pour une partie de jambes en l'air. Wink

par Floréane Jeu 5 Nov 2015 - 18:16

Un mec ou une nana.

par grumpythedwarf Jeu 5 Nov 2015 - 19:46

Ou un nain, à la rigueur...

par Tonax Jeu 5 Nov 2015 - 19:54

A la vigueur aussi. Wink

par grumpythedwarf Ven 6 Nov 2015 - 11:56

06/11:

Un cadeau n'a de prix que s'il n'a pas de valeur"

Alexandre Dumas fils

par Tonax Ven 6 Nov 2015 - 12:14

Ça me fait penser à la finale de rugby, Australie - Nouvelle-Zélande, à la fin du match, échappant au service de sécurité, un gosse est parvenu à pénétrer sur le terrain et à se jeter de joie sur l'un des joueurs all black.

Ce dernier, du coup, lui a offert sa médaille. Ce cadeau a certes un prix, son coût de fabrication, mais ce prix est tellement sans commune mesure avec sa valeur affectivo tout ce qu'on veut, qu'on peut dissocier prix et valeur.

par Floréane Ven 6 Nov 2015 - 15:08

Et puis il y a cadeau et cadeau :entre celui destiné à acheter l'autre et à se concilier ses bonnes grâces, le cadeau faire-valoir, et celui choisi avec soin pour faire plaisir, il y a un monde ! Qu'importe au fond la valeur marchande du présent s'il enchante celui qui le reçoit ?

par grumpythedwarf Ven 6 Nov 2015 - 15:12

Exactement !
C'est pourquoi je vous offre ma considération distinguée ! Very Happy

par gingembre Ven 6 Nov 2015 - 17:24

Je suis adepte du cadeau choisi avec soin pour faire plaisir. Sinon, ma foi, je n'en fais pas ! Very Happy

par Minerve Ven 6 Nov 2015 - 17:38

Maintenant je fais plus que des chèques parce que cela ne convenait jamais...mais, c'est vrai que je prenais beaucoup plus de plaisir à choisir un cadeau...mais, bon, faut vivre avec son temps!

par grumpythedwarf Sam 7 Nov 2015 - 10:57

07/11:

"Je veux mourir de ma propre mort, pas de celle des médecins"

H.M. Rilke

par alain Sam 7 Nov 2015 - 11:16

C'est pas trés sympa pour les médecins.
Mais bon, tout comme je suis certain qu'ils nous sauvent la vie parfois et même souvent
Il y a aussi une médecine qui flingue. Aucun médicament n'est anodin et je pense aux médecins qui prescrivent des médocs à tout bout de champ, pour le moindre bobo.
Mais quand même, quand on est malade, on est bien content de pouvoir compter sur quelqu'un qui a l'expérience

par Floréane Sam 7 Nov 2015 - 12:21

Peut-être. Mais il est inadmissible que le patient soit encore trop souvent peu ou mal (voire pas du tout) informé, qu'on lui impose un traitement (trop nombreux sont les gens qui n'osent pas dire non) et, surtout, qu'on l'oblige à vivre alors qu'il ne le veut plus.
Les médecins sont parfois une sale engeance qui se réfugient derrière la loi et les protocoles en oubliant le plus important : le patient, qui n'est pas qu'un numéro de chambre ou une fiche dans un classeur.

par Minerve Sam 7 Nov 2015 - 13:31

J'ai côtoyé toutes sortes de médecins pour suivre mon mari pendant son cancer! Je peux dire, avec le recul, et surtout en connaissant la conclusion, que si c'était à refaire, je m'opposerais à toutes leurs médecines... seulement voilà, même devant une fatalité évidente, on garde toujours l'espoir d'un miracle...

par Floréane Sam 7 Nov 2015 - 14:04

Pour quelqu'un qui ne croit pas en dieu, c'est une attitude curieuse.

Ma mère a refusé en bloc l'hospitalisation, l'opération, l'alimentation parentérale, l'unité de soins palliatifs et tout autre traitement autre que la morphine et la radiothérapie : dans l'état actuel des connaissances, le cancer dont elle souffrait est mortel dans tous les cas, avec une survie à 4 ans dans 45 % des cas si ma mémoire est bonne. Elle le savait. Elle a survécu un peu plus de 4 ans, à sa manière à elle. Il ne nous serait pas venu à l'esprit, ni à ma soeur ni à moi, de nous opposer à ses volontés. Au début, les médecins ont été harcelants : il faut vous faire hospitaliser, opérer, traiter, ponctionner, prélever etc... Elle n'a jamais cédé. Et on l'a soutenue jusqu'au bout.
Elle aurait gagné quoi à se laisser trifouiller ? 15 jours ? 1 mois ? Dans quelles conditions ? Et de toutes façons elle ne voulait pas donc ça ne s'est pas fait.
J'estime que la volonté du malade passe avant tout. Et je n'ai ni regrets ni remords de l'avoir laissée vivre sa maladie et sa fin de vie comme elle l'entendait.

par Tonax Sam 7 Nov 2015 - 14:05

grumpythedwarf a écrit:07/11:

"Je veux mourir de ma propre mort, pas de celle des médecins"

H.M. Rilke

J'ai une sorte de cousin ( le mari d'une cousine, un cousin par alliance ) qui est mort il y a un ou deux mois du fair de ne jamais être allé voir un médecin. Il avait vraisemblablement des ulcères à l'estomac depuis des années et des années, rien à faire, il ne voulait pas voir de médecin, résultat, ça a fini en cancer et il en est mort avec la satisfaction de ne jamais avoir vu de médecin, même vers la fin. Ce cousin avait une vie de famille réussie, une belle maison avec une belle vue sur la rade de Brest et il passait son temps via une SCI à acheter, rénover ( il savait absolument tout faire dans ce domaine ) et louer des dizaines d'appartements. Jusqu'à la fin, il s'occupait de ses appartements, mais franchement, à quoi bon ?

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