Souvenirs...

Oui, exactement, j'ai eu une apparition qui m'enjoignait d'apporter un peu de pureté dans cet antre de toutes les débauches.

Marie t'est apparue dans ton frigo, vêtue de probité candide et de lin blanc ? Et tu l'as crue, cette infâme, mère porteuse et adultère ?

Ce n'était pas Marie, mais sainte Simone La Braconne !

sainte Simone La Braconne, c'est la reine de la déconne...

conne se le dise

Elle est bonne Simone ?

Qui s'en tamponne quand on s'époumonne

Et quand on la ramone ?

Elle serait aussi exquise que Denise.

Coquin va !!

Pendant le ramonage, quel tapage

Le petit ramoneur est ardent au labeur

Il supprime les feux de cheminée

Il faut un produit spécial pour la lance à incendie.

Il est des souvenirs dont on voudrait absolument vous voir vous séparer, sinon les condamner. Ceux qui ne manifestent pas assez de déférence envers leurs prétendues règles de vie en société. Alors, on classe, on classe, par prudence plus que par décence, les deux caractéristiques se retrouvant inutiies au bout du chemin. On chasse donc, on chasse encore. Mais certains sont si délicieux que je défie bien quiconque de me forcer à me séparer d'un seul qui me soit cher.
Au chapitre "souvenirs", il n'xiste qu'une issue. Et elle est lourdement close.

Divergez, divergez : c'est tout ce qui vous reste à faire. Ou alors égrenez ce qui vous reste en fait de souvenirs, comme les grains d'un chapelet. Passionnant, s'pas ?

Je ne vois pas bien comment il serait possible d'obliger quelqu'un à se séparer de certains de ses souvenirs ! Est-ce que c'est parce que c'est gênant pour autrui, genre "je ne veux pas t'entendre parler de ça ! Oublie le..." ?

Il y a de ça, oui. mais il y une pudeur installée par les conditions sociales qui fait qu'on se boucle le bec soi-même. Prenons un exemple relativement anodin : qui va dire, tout de go, au premier passant rencontré "J'ai plus un joint sur moi. Vous auriez pas quelque chose à me filer avant que cette bougre de queue soit résorbée ?"
Et je prends le cas le plus bas de gamme dans l'échelle des valeurs sociales actuelles...
De là à raconter comment on en est venu à cette habitude de fumer un joint à certains moments... Et éventuellement plus rare que celà (toujours au niveau des valeurs actuelles)

Le laconisme de Grumpy est très sage.

Oui mais même si, pressions sociales ou personnelles obligent, on se boucle le bec soi-même, on conserve le souvenir. N'est-ce pas le plus important ? En parler, au fond, ça apporte quoi ?

Recueillir l'avis des personnes qu'on estime (je ne dis pas : qu'on aime, c'est différent). Quelque fois c'est pesant à conserver par devers soi.
Autrement, on fait avec et cela n'a comme vous le suggérez nulle importance.

Y aurait-il ici des personnes dignes de votre estime, fût-elle virtuelle, Hérodote ?

Il ne saurait, cher Grumpy, y avoir d'estime virtuelle. Le "panel" des erreurs commises par moi dans le passé ne m'autorise qu'à faire" comme si". C'et tout comme les agences de rencontres qui pullulent ici ou là.
J'ai beau chercher à atteindre le niveau de crédibilité le plus élevé, je ne suis jamais sûr que je vais convaincre que c'est bien mon petit-fis, Iwann, qui figure en avatar de mes interventions. L'aspect pratique des choses est la seule circonstance sur laquelle il faille compter pour se faire à peu près une idée de la sincérité de nos échanges. Je suis de bonne foi. Je le sais. J'en suis convaincu. Qu me prouve qu'il y a une seule personne qui en soit convaincue ? De même fais-je avec les autres.
Je ne suis pas plus sûr que vous êtes Belge que vous ne l'êtes que je suis Breton.
L'estime, c'est un long chemin parcouru en toute connaissance de cause avec celui qui en manifeste de son côté, et dont on connait le regard, la poignée de mains, les goûts immuables, qui a fait preuve déjà d'une totale discrétion. Où voulez-vous trouver celà ici? .
J'ai eu quatre "vrais" amis dans ma longue vie. Bizarrement, sans un français dans la liste : un Marocain (DCD), un Italien (DCD), un Grec (DCD) un Egyptien dont j'ai eu de bien tristes nouveles depuis l'Hopital où il agonise.Plus moi qui faisais le cinquième et qui fais la course tout seul (ou presque) désormais. La course à quoi ?

Il y aurait sans doute ici des personnes dignes de mon estime. Je voue "virtuellement", et tout le monde le sait, une grande estime à l'intelligence, la culture, de Pimbi. C'est exactement ce qu'on me trouve. Car il n'y a rien d'autre à découvrir ici. Plus la courtoisie dans les échanges ce qui m'a éloigné d'Ayeur. J'ai appris à me montrer méfiant (non encore assez, il me semble) avec les années. Il fut un temps où j'étais d'une naïveté sans bornes. Heureux temps où les gens acceptaient ce qu'on leur disait, sans se faire un devoir de l'aller colporter au voisin.

J'ai longuement répondu, comme d'habitude, à votre question pour une fois développée.

J'espère que vous me comprenez.

Cet instrument n'est fait que pour jouer. La musique seule, ne ment pas. Ni moi. Ni vous, ni Pimbi, ni aucun autre. C'est du moins ce que nous voudrions qu'on pensât de nous. Impossible.

Je crois volontiers, pour ma part et en tous cas ici, que chacun(e) est bien celui ou celle qu'il prétend être. Naïveté peut-être. Mais je trouve qu'il existe sur ce forum une sorte de sincérité, de franchise, qui transparaissent dans les propos et m'inclinent à faire confiance. Et c'est vrai avec tous les membres ou presque.

Je le crois aussi, Flo, j'en suis même convaincue...
Il y a des propos qui ne peuvent tromper!
Il est vrai que je suis d'un naturel confiant et j'en ai fait les frais ailleurs, moi aussi...mais, on apprend à tout âge! c'est ainsi et c'est bien...

Idem pour moi. Le risque de tomber sur une personne mythomane me parait très faible et le cas échéant, cela ne ferait pas d'un forum un forum de mythomanes.

Je suis mythomane, figurez-vous, je raconte à qui veut l'entendre que je descends en droite ligne de la dynastie Irouléguy. C'est évidemment de regret de n'être pas un héritier présomptif de ce beau vignoble que le monde nous envie.
Peut-être vais-je m'inventer aussi une extraction moldo-valaque, j'y réfléchis...