La citation du jour

Si Dieu n'existait pas...il faudrait l'inventer!

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Mais c'est ce qu'ont fait les hommes non !? Ils ont monté de toutes pièces un gigantesque bobard qui a fonctionné au-delà de toute espérance !

A lire, avec le recul nécessaire : il y avait naguère un forum associé à Fabula qui était intolérant et agressif au possible. Il semble que ce forum n'existe plus. Mais les chroniques sont restées... virulentes !

http://www.rationalisme.org/

Des bonnes idées tout de même!

Intéressant, ces deux liens, mesdemoiselles.

Désolé, mais je n'adhère pas à Fabula : primo, ils confondent athéisme et laïcité, deux notions qui méritent qu'on les distingue, tout de même, et en second lieu ils voudraient affubler la civilisation d'un masque de rationalisme qui la rendrait encore plus calamiteuse qu'elle ne l'est aujourd'hui. Pour faire la guerre au dogme, ce qui est une bonne chose, il font aussi la guerre à la foi, ce qui est non seulement une intolérance, voire un contre-dogme en soi, mais une impasse. La foi affranchie de toute doctrine est affaire de liberté de conscience. Or, ils n'affirment cette liberté qu'à l'appui de l'athéisme le plus aveugle. J'ai parfaitement le droit de croire en Dieu, pourvu que je ne donne pas dans le fanatisme ou même dans la mièvrerie des images d'Epinal, et je persiste à penser que nous sommes, nous humains, des parcelles d'un grand Tout dont Dieu, appelons-le ainsi faute d'un autre mot, est le sommet, le but ultime et en quelque sorte la quintessence.
J'abonde entièrement dans le sens d'Hugo. Il disait qu'il y a deux façons de croire en Dieu : comme l'âne croit au fouet, ou comme la soif croit à l'orange. Voilà toute la différence entre Les religions et La religion. Les religions, ce sont des mosaïques d'erreurs d'où surnagent quelques bribes de vérités noyées dans la masse ; La religion, c'est celle que l'être cherche humblement au fond de son cœur et de sa conscience pour le conduire à l'élévation de soi à travers un cheminement intérieur qui ne cessera de le faire évoluer tout au long de son incarnation terrestre.
C'est ce que je pense, je n'étonnerai personne sur ce fofo, certains d'entre vous me connaissent assez.

Tout à fait d'accord avec ton analyse, Vivien !

J'en étais sûr, venant de ta part.

Je vous avais prévenus : les articles sont aussi virulents qu'excessifs, limite extrêmes.

En son temps, le forum "bastonnait" toute personne qui osait contredire ce qu'ils tiennent pour vérité et s'en faire bannir était difficile à éviter. Ils ne chercneht pas, comme le dit Pimbi " la religion, ... celle que l'être cherche humblement au fond de son cœur et de sa conscience pour le conduire à l'élévation de soi à travers un cheminement intérieur qui ne cessera de le faire évoluer tout au long de son incarnation terrestre" mais à imposer leur vérité, tout aussi contestable et dogmatique que celle des religions.
Néanmoins, il est bon de savoir que, même au nom de l'athéisme et de la laïcité, on peut être intransigeant et intolérant. 
Personnellement, je pense que cet "intégrisme laïc" est aussi dangereux que n'importe quel fanatisme idéologique.

Oui, je le pense aussi : c'était le cas de d'Alembert du temps de Voltaire, qui s'était fait un véritable dogme de son athéisme. Je crois que comme toujours la vérité n'appartient pas aux extrêmes.

Dans ce domaine si particulier de dieu, de la foi et des croyances, il ne s'est à ce jour et à ma connaissance, dégagé aucune vérité universellement reconnue.

Que chacun prétende détenir la sienne, au nom de ses convictions et ressentis, est une chose que je respecte même si je n'adhère pas.

En revanche, imposer sa vérité comme seule et unique recevable, au besoin par la force, me semble une aberration. Pourquoi, si vérité il y a, ne s'impose-t-elle pas d'elle-même ? Le fait d'avoir à l'imposer, à forcer les gens à croire, n'est-il pas la preuve que ça ne peut pas être la vérité ?

Un des piliers de la laïcité est le libre-examen.

Je n'en sais rien. Je suis mon propre chemin, j'essaie d'inciter ceux que je côtoie à se pencher sur la question, sans alimenter cette approche de quoi que ce soit qui pourrait représenter une vérité. Il n'y a d'autre vérité, du reste, que celle que l'on porte en soi, c'est à dire, aussi paradoxal que cela paraisse, il y a autant de vérités que d'individus. Dans la Bible, qui n'est pas mon livre de chevet et que j'ouvre avec circonspection, mais qui contient quelques idées intéressantes, notamment dans les évangiles, il est dit de façon imagée qu'il y a d'innombrables chemins qui mènent à Dieu. C'est assez subtil pour traduire que chacun de nous est différent d'autrui et empruntera une voie différente. C'est, me semble-t-il, une façon de condamner ce que j'appellerai le "prêt à croire", comme le "prêt à prier".

Qu'en serait-il de notre croyance en dieu si nous n'étions pas embrigadés dès notre jeune âge en nous obligeant à fréquenter le catéchisme?
Nous apprenons à réciter comme des ânes les notre père et je vous salue marie et à croire en un tas de miracles plus tordus les uns que les autres!
Combien de ceux-là arrivent à se débarrasser de cet embrigadement ? Je serais curieuse de connaître le pourcentage, mais je suis persuadée qu'il doit être minime!
Alors, croire en toutes ces fadaises qui ne reposent sur rien de concret, très peu pour moi! mais la religion reste bien "l'opium du peuple"! Tant pis si je vous parais extrémiste!

Medea a écrit:

Spoiler:

Vous voici à bon port ?
C'est bien grâce à Pimbor...
Ah, ne vous trompez pas,
L'atlas de Médéa
Se goure à chaque page
Et vous pousse au naufrage !
Il place tout au nord
Au lieu du Labrador,
Le Gabon, c'est trop fort !
Et ce n'est rien encore :
Le Japon est pour lui
Un canal qui conduit
De Bordeaux à Toulouse !
Les contrées andalouses
Sont tout près du Spitzberg !
Si vous hissez les vergues
Sur un bateau guidé
Par l'atlas de Médée,
Hélas, pauvres de vous,
Où donc finirez vous ?...

La quête d'évolution dont tu parles Pimbi, penses tu vraiment qu'elle ne puisse exister sans la notion de Dieu ?

Je ne sais pas ce qu'en pense Pimbi mais personnellement je pense que oui, elle peut exister sans la notion de dieu. Dieu au fond n'est qu'une image, un concept, un support. On peut avoir un autre support, chercher son chemin en suivant ses idées, son intuition : peut-être mèneront-elles à une idée de dieu, peut-être pas.

C'est aussi ce que je pense.

Le mot Dieu me gêne, tu vois, gingembre : on l'a accommodé à tant de sauces que c'est presque un lieu commun, voire un ridicule.
Appelle les choses comme il te convient, comme tu le sens, il reste que la but ultime est bien l'ascension, l'évolution de l'esprit humain vers un état qui ne peut se concevoir sans un principe supérieur à notre condition humaine. Maintenant, que puis-je dire de plus ? Rien que ce que je découvre par moi-même tous les jours, dans des circonstances si difficiles, voire dramatiques, que bien loin de me dissuader elles ne font qu'accroître ma soif de cet absolu que nous portons tous en nous et qui semble toujours nous échapper. Seulement, l'art, la beauté, la nature, entre autres, nous mettent sur la voie... Il y a tant de symboles autour de nous, et si peu d'yeux pour les contempler.
Je ne suis pas un prédicant, juste un être humain qui cherche...

J'entends bien ce que tu veux exprimer et le respecte tout à fait. J'y adhère même, sauf sur un point : la notion d'un "principe supérieur". Pour moi, il n'en est pas besoin. Cette soif de s'améliorer, de se dépasser, nous l'avons en nous-même et je n'ai pas besoin de l'aller chercher ailleurs. Peut-être, un jour, changerai-je d'avis, qui sait ?

Peut-être as-tu raison, je n'en sais trop rien, j'ai usé des mots "principe supérieur" un peu par commodité de langage. En tous cas, ton message fait de toi une gnostique...

Quel sens donnes-tu à "gnostique" ?

A vrai dire Pimbi, je dois me pencher sur la question du gnosticisme que je ne connais guère, avant de te répondre.
Je ne me considère que comme quelqu'un qui n'est en ce domaine sûre de rien.

Pensez-vous qu'il existe une spiritualité sans dieu ?
Pour ma part, j'en suis persuadé.
Surtout si on la prend dans l'acception de "vie de l'esprit".

Floréane a écrit:Quel sens donnes-tu à "gnostique" ?

De Gnose, la connaissance.
Une référence:
"Les gnostiques" Jacques Lacarrière. éd. métailié

Oui et ça me paraît une évidence ! Après, tout dépend du sens qu'on donne à "spiritualité"